Publié dans Société

Intempéries - La suspension provisoire des cours s’élargit 

Publié le lundi, 23 janvier 2023



Une vingtaine de Circonscriptions scolaires (CISCO) concernées. Après celle de Boeny, d’autres Directions régionales de l’éducation (DREN) et CISCO notamment dans la partie Nord-ouest et les hautes terres centrales de Madagascar ont pris l’initiative de suspendre temporairement les cours à cause des intempéries. C’est le cas des CISCO d’Antananarivo ville ainsi que celle d’Avaradrano et celle d’Atsimondrano, où les élèves dans le préscolaire et le primaire cesseront les cours à partir de ce jour jusqu’à demain. Ce ne sera pourtant pas le cas pour les collégiens et les lycéens, lesquels poursuivront les cours malgré la pluie. Des exceptions s’imposent toutefois pour les élèves inscrits dans les établissements où les risques sont élevés, avec la montée des eaux ou encore les éventuels effondrements des infrastructures ou glissements de terrains.
Pour la CISCO d’Atsimondrano, « les écoles primaires, les collèges et les lycées localisés dans 7 zones d’appui pédagogiques (ZAP) cesseront les cours pendant les 2 prochains jours. En fait, bon nombre d’établissements de ces zones se trouvent dans des zones inondables. Les élèves ont dû se déplacer en pirogue pour rejoindre la classe, ce qui est dangereux, d’où cette décision. Pour le reste, la suspension provisoire des cours s’applique pour les élèves du préscolaire et du primaire », informe le chef CISCO. C’est également le cas pour la CISCO d’Avaradrano. « Tous les directeurs d’établissement ont reçu les consignes de suspendre les cours en cas de danger. Ils devront faire un procès-verbal auprès de la CISCO », précise le chef CISCO.
Pour la CISCO d’Antananarivo-ville, bon nombre de parents ont décidé de garder leurs enfants à la maison hier, avec la tombée permanente des pluies. « Je ne veux pas que mes enfants tombent malade à cause de ce mauvais temps. Mieux vaut prévenir et rattraper les cours ratés que guérir, en dépensant une somme conséquente pour les médicaments et autres frais de traitement », nous confie Hanitra Oliva, mère au foyer résidant à Tsimbazaza. Par conséquent, le taux d’absentéisme a été conséquent dans les établissements, notamment dans les classes préscolaires et primaires. « Près de la moitié des élèves sont absents aujourd’hui. Nous comprenons parfaitement cela avec ce mauvais temps. D’ailleurs, nous nous attendons à une décision officielle pour suspendre les cours », a avancé Hasina R., directrice d’un collège privé dans la Capitale, dans la matinée d’hier. Dans tous les cas, la reprise des cours prévue pour ce jeudi dépendra de l’évolution des conditions météorologiques.
Patricia R.





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  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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