Publié dans Société

Cybercriminalité - Les auteurs d’un blâme sur un enfant malade risquent gros

Publié le dimanche, 22 janvier 2023


L’image qui choque ! C’est ce qu’on puisse dire à propos des commentaires obscènes et désobligeants sur la photo de D., ce petit garçon atteint d’une grave maladie, et qui circule sur les réseaux sociaux, depuis hier. A l’index, des internautes ou plutôt deux. Ces derniers ont publié sur leur page Facebook, en marge de la photo du petit innocent, photo à laquelle les suspects ont ajouté des commentaires qui dénotent plutôt une insinuation à la pédophilie, une véritable atteinte à la pudeur aggravée par un non- respect des droits des enfants, de surcroît malades.
Bien que les parents du petit ne s’étaient guère encore réagis, du moins pour l’instant, l’enquête aurait démarré assez rapidement. La rapidité de l’investigation, notamment celle menée en parallèle par la presse en ligne, est telle que les deux suspects auraient été identifiés depuis. L’un d’eux serait l’admin du compte Facebook Z.E. et qui est domicilié à Imerintsiatosika, tandis que l’autre serait l’auteur des commentaires blasphémateurs. Ce dernier habite à Antsirabe.  Dans le courant de l’après-midi hier, un service de la Gendarmerie d’Antsirabe aurait fait circuler un communiqué comme quoi les deux personnes suspectes devront se présenter sans tarder à son bureau à Andranomadio. Interrogée sur ce point, une source auprès de ce service de Gendarmerie a pourtant expliqué que les éléments de réponse à nos questions sur cette affaire incomberaient plutôt à celui chargé de la cybercriminalité du Toby Ratsimandrava. Normalement, ce dernier devrait apporter un éclairage sur cette affaire dès son éclatement.
Or, en nous enquérant de ce côté-là, une source auprès du Toby a fait clairement savoir que la décision sur cette affaire n’est pas encore son apanage, du moins pour le moment. En revanche, notre source n’a pas nié sur le fait que des mesures auraient été déjà prises,sans plus de commentaires.
Le petit D., on le sait, est souffrant depuis un certain temps. Et son état semble être encore loin de s’améliorer, du moins à ce qu’une source locale sur le Net le rapporte. Raison pour sa famille mais aussi des organisations caritatives de solliciter la contribution du public pour venir justement en aide au malheureux, ou du moins pour obtenir sa guérison, ou du moins accélérer son traitement.
C’est là que le bât blesse car des individus à l’esprit malsain, pour ne pas dire pathologiquement morbide, et à l’intention malveillante, ont trouvé encore le moyen de faire la facétie, profitant de l’état du petit innocent, en le faisant jouer un rôle inadmissible, dans cette histoire folle et inexistante ayant trait à la pédophilie. La loi sur la cybercriminalité sanctionne sévèrement les auteurs d’infractions. Et les personnes impliquées risquent davantage gros notamment quand il s’agit de mineurs. Affaire à suivre…
Franck R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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