Publié dans Société

Assaut armé au By-Pass - La propriétaire d’une entreprise s’en sort avec des blessures

Publié le lundi, 30 janvier 2023

Le domicile de la propriétaire d’une petite société privée a été la cible d’une attaque de bandits, vers 1h du matin à Behitsy sise dans la Commune d’Ambohimangakely, au By-pass, hier. Ils seraient six à perpétrer l’acte, selon la victime elle-même. Cette dernière fut blessée au cours de l’intrusion de deux bandits cagoulés dans sa chambre. Ces derniers lui ont entaillé le poignet lorsque la locataire a essayé de donner l’alerte et en même temps tenté de se défendre, selon d’ailleurs ses explications. 

« Ils se sont introduits de force dans ma chambre. L’un, de haute taille, m’a menacée avec un revolver tandis que l’autre l’a fait avec un couteau. A un moment, j’étais affolée lorsque l’agresseur a appliqué l’objet tranchant sur mon cou. J’ai alors crié et essayé de me défendre. Ils s’étaient comportés comme des brutes envers moi et que la lame de leur couteau a entaillé ma main », explique la victime. 

Outre l’agression physique, les agresseurs se seraient emparés également d’une sacoche contenant de l’argent liquide d’un montant atteignant une dizaine de millions d’ariary, d’une tablette de marque Samsung ainsi que de trois téléphones. Mais l’attaque semblait avoir été planifiée à l’avance, du moins selon toujours la victime. A preuve, la neutralisation de l’agent de sécurité qui travaille au sein d’une entreprise privée locale de sécurité. Les malfaiteurs l’avaient simplement ligoté. Et là, un autre détail plus intrigant vient s’ajouter à la mise en K.O du gardien. C’est que la maison de la victime serait équipée de caméras de surveillance. Or, ces dernières ne fonctionnaient pas au moment des faits. D’après la Gendarmerie, ledit gardien devrait être encore auditionné dans les prochaines heures à propos de cette affaire. 

Interrogée sur ce point, la brigade de Gendarmerie d’Ambohimangakely affirme pourtant n’avoir pas été mise directement au courant des faits. « Et pourtant, la nuit durant, nous patrouillons le secteur sans que nous soyons tombés sur ces faits survenus au domicile de cette dame à Behitsy », explique notre interlocuteur au niveau de cette brigade. De plus, ce dernier semblait ne pas cacher son ironie, donc son scepticisme à propos de la version des faits de l’agent de sécurité. Affaire à suivre.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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