Publié dans Société

Cheneso - Le bilan s'alourdit

Publié le lundi, 30 janvier 2023

La tempête tropicale Cheneso a encore fait une victime parmi la population. En effet, le nombre de décès était de 30, hier, selon le dernier bilan officiel publié par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Etant donné sa sortie en mer depuis déjà une semaine, les dégâts et le nombre de sinistrés sont considérables dans les zones où cette tempête a sillonné.

Ainsi, on recense encore 20 personnes qui sont portés disparues. Le nombre de personnes sinistrées est actuellement de 88.949. Ces personnes sont issues de 20.430 ménages dans 17 Régions. Parmi les victimes, 43.789 personnes ont été déplacées dans 148 sites d'hébergement.

Du coté des habitations, on a dénombré 26.363 cases inondées et 1.073 cases détruites. En outre, plusieurs axes routiers sont encore en très mauvais états. Nombre d'entre elles ont cependant fait l'objet de réhabilitation d'urgence pour acheminer les produits de première nécessité et les médicaments.

A Antananarivo, le niveau des deux rivières qui traversent la Capitale a connu une nette baisse si elles ont atteint un niveau dangereux avant le week-end dernier. L'Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA) a indiqué hier que dans les prochains jours, leur niveau continuera de baisser.

D'ailleurs, le service météo malagasy prévoit un retour à la normale saisonnière et que le temps, dans sa globalité, sera dominé par des orages localisés et leur alternance avec le soleil. Une nouvelle tempête tropicale n'est pas non plus prévue d'ici peu. En effet, pour le moment, l'océan Indien comme le canal de Mozambique ne présentent plus les conditions nécessaires à la genèse d'un autre cyclone. Un grand soulagement pour la population qui était noyée sous la pluie pendant plusieurs semaines.

Du côté de l'aide humanitaire, Medair Madagascar a déployé deux équipes d'intervention dans les villes frappées par la tempête, à savoir Maroantsetra et Morondova. Cela fait suite à l'appel lancé par le BNGRC et les habitants de ces deux villes.

Les membres de ces deux équipes sont actuellement en route pour évaluer et répondre aux besoins immédiats de la population touchée. Des kits pré-positionnés pour l'eau, l'assainissement et l'hygiène (WASH) sont également prêts à être distribués si nécessaire.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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