Publié dans Société

Dernier bilan - Cheneso a fait 33 morts et 20 disparus

Publié le mercredi, 01 février 2023


 Bilan assez lourd concernant le passage de la forte tempête tropicale Cheneso dans le pays. Le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) fait état de 20 personnes portées disparues et 33 décès dont 1 dans la Région Analamanga plus exactement dans le District d’Ambohidratrimo, 1 pour celle d’Analanjirofo, 6 de l’Atsimo Atsinanana, 11 dans la Région Betsiboka, 4 de Boeny,1 pour Bongolava, 2 de Melaky, 3 dans la Sava, 3 pour la Sofia, 1 pour celle de Vatovavy. Ainsi, 90 870 personnes issues de 20 980 ménages sont sinistrées. Elles sont réparties dans 17 Régions. 34 114 personnes déplacées dans 115 sites d’hébergement dans 7 Régions ; 26 403 cases inondées et 1 073 autres détruites. Les sinistrés commencent à quitter les sites d’hébergement et rejoignent leurs foyers, bien qu’ils peinent à se relever à cause de la destruction de leurs biens.
 Côté infrastructures scolaires, 340 établissements sont touchés, 48 autres inondés, 233 complètement détruits. Environ, 21 852 élèves sont affectés par cette situation dans les Régions Boeny et Vatovavy qui sont les plus touchées. De plus, les établissements scolaires sont contraints de suspendre les cours puisque les salles de classe servent pour accueillir les sinistrés. A noter que 66 sites sont déjà libérés.
La tempête tropicale Cheneso a touché terre sur la côte Nord-est de Madagascar, notamment à Sambava, le 19 janvier dernier. Puis, elle s'est dirigée vers le sud-ouest. Selon la prévision météorologique, son intensité n’était pas très forte, mais son déplacement plus lent et les précipitations qui l’ont accompagnée ont provoqué des inondations dans plusieurs Régions du pays et la destruction des infrastructures routières. Pendant quelques jours, les routes nationales RN4 et RN6 ont été quasiment impraticables. C’est la première tempête tropicale de cette saison cyclonique 2022-2023.
Anatra R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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