Publié dans Société

Inscription aux examens officiels - 1.000 bulletins de naissance à distribuer pour chaque Arrondissement

Publié le mardi, 07 février 2023

Les inscriptions aux examens officiels sont déjà ouvertes. Pour les candidats en vue de l'obtention du Certificat d'études primaires élémentaires (CEPE), celles-ci prendront fin le 25 mars. Et pour le Brevet d'études du premier cycle (BEPC), les inscriptions se clôtureront le 31 mars. La préparation des dossiers est une période stressante pour les parents, notamment à cause des allers-retours et des longues files d'attente dans les bureaux de la Mairie. Cependant, le bulletin de naissance est une pièce indispensable pour les candidats.

Afin de soutenir les parents dans la scolarisation de leurs enfants, la Commune urbaine d'Antananarivo procède à la distribution de 6.000 bulletins de naissance dans les six Arrondissements. Ils sont distribués gratuitement, mais avec quelques critères. Selon le responsable au niveau de la CUA, les couches défavorisées ayant des enfants qui vont passer les examens officiels en sont les bénéficiaires. Les candidats au baccalauréat seront également concernés, même si le calendrier des inscriptions n'est pas encore dévoilé par le ministère de l'Enseignement supérieur. Pour pouvoir bénéficier de ce service, les parents sont sollicités à consulter leur Mairie d'arrondissement respective pour s'inscrire et connaître les procédures nécessaires. 

En rappel, la Commune urbaine d'Antananarivo envisage de distribuer 12.000 jugements supplétifs sur une période de 6 mois. Ce programme est le fruit d'une collaboration entre la CUA et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il vise les enfants de 0 à 17 ans. La distribution des copies se déroulera en deux phases. La première aura lieu en mars et avril, tandis que la deuxième phase se tiendra en mai et juin prochains. 

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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