Publié dans Société

iPhone perdu lors d'un cours de gym - Les profs du lycée d'Andohalo en grève pendant 48 heures

Publié le mardi, 07 février 2023

A la suite de l'affaire concernant la perte d'un Smartphone de haut de gamme d'une élève au lycée d'Andohalo lors d'un cours d'éducation physique, et qui s'est poursuivie par l'audition de l'enseignante au poste de police, ses collègues du lycée ainsi que les professeurs d'éducation physique dans la Région d'Analamanga ont décidé d'observer une grève de 48 heures. Cela a commencé depuis hier après-midi.

Ils revendiquent une excuse publique de la part des parents de l'élève qui a perdu le téléphone, en plus de la tenue d'un Conseil de discipline (CODIS) pour le renvoi de l'étudiante.

Après l'audition au Poste de police de la professeure d'éducation physique et sportive « Mme Tahina » qui est le suspect n° 1 du vol, du proviseur ainsi que du représentant du ministère de tutelle, il n'a pas été prouvé que le vol ait eu lieu dans l'établissement.

Il est à rappeler que le Smartphone (iPhone 11 Pro) a été perdu lors d'un cours d'EPS de la classe de terminale TL5 du lycée Gallieni Andohalo. Cependant, la victime n'a pas avisé les responsables après la disparition de l'objet. Ce n'est que lors de la réception d'une convocation au poste de police que les accusées dont la prof de gym et trois autres filles ont su l'existence du vol.

Selon R.R., un professeur au sein du lycée, l'élève aurait dû tout de suite signaler l'incident. Actuellement, on suspecte même que ledit « iPhone » a peut-être été perdu en dehors de l'établissement et que les accusations à l'encontre de l'enseignante ne sont que de pures allégations de peur que la victime se fasse gronder par ses parents.

Actuellement, les parents de l'élève refusent de retirer leur plainte à l'encontre de l'enseignante et l'affaire pourrait se régler devant le Tribunal. D'après les témoignages de ses camarades de classe, cette fille possédait vraiment un Smartphone. Grâce à cet appareil, elle prend des photos et des selfies à l'école bien que cela est interdit par les règlements au sein de l'établissement.

Selon toujours R.R., celui qui a ébruité l'affaire sur Facebook pourrait aussi faire l'objet d'une plainte pour diffamation publique. « Les enseignants, de leur côté, ne souhaitent que le renvoi de l'élève et ne comptent pas porter plainte contre elle, vu que ce sont majoritairement des parents qui la poussent à agir ainsi ». Le professeur a continué que si l'affaire est déférée au Parquet, la grève pourrait se durcir. Pour l'instant, ce n'est pas encore le cas.

La reprise des cours dépendra du verdict du CODIS. Affaire à suivre !

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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