Publié dans Société

Troubles au sein des universités - Organisation d’une table-ronde

Publié le dimanche, 12 mars 2023


A la suite des échauffourées survenues à l’Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo (ESPA), située à Vontovorona, une réunion des représentants des étudiants et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a eu lieu à Fiadanana afin de clarifier les règlements et la bonne conduite à tenir dans les universités publiques.
Du côté des élèves, il s’agit d’exposer les difficultés des étudiants au niveau du département de tutelle. Entre autres, ont été évoqués les cas de retard sans cesse du paiement des bourses d’études, le logement, les coupures d’eau et d’électricité ainsi que l’insécurité dans les cités universitaires.
L’un d’eux a indiqué : « si les manifestations existent, c’est qu’il a des dysfonctionnements que les étudiants ont perçus. Ce n’est pas pour perdre du temps qu’on descend dans la rue, on a mieux à faire. Cependant, les menaces, la pression, les conditions d’études exécrables s’accumulent de jour en jour et les doléances des universitaires ne trouvent plus d’échos qu’à travers les manifestations ».
Pour sa part, la ministre de tutelle, Pr Elia Béatrice Assoumacou, a expliqué les raisons des retards, mais aussi les étapes qui doivent être accomplies avant le décaissement de l’argent. Elle a rappelé que plusieurs instances et départements ministériels, notamment celui de l’Economie, des Finances et du Budget, font partie du processus. Un blocage dans l’un de ces organes entraîne inexorablement un retard de paiement des bourses d’études.
Par ailleurs, la réparation des logements dans les campus sera effectuée incessamment, et cela en parallèle avec le cas du rétablissement du courant dans les salles de classe de l’Agronomie et de la Polytechnique de l’eau à l’université de Vontovorona.
Les rencontres entre le ministère et les étudiants permettent de mettre en lumière les informations véritables, de manière à ce que les deux parties reçoivent les mêmes versions des faits. Cela élimine déjà, même partiellement, la méfiance et les zones d’ombre.
« Afin d’éviter toute incompréhension entre les deux parties, ce genre de dialogue doit être priorisé afin d’améliorer l’environnement des études supérieures », selon la ministre. Elle poursuit que le dialogue est encore la meilleure des solutions pour régler les problèmes. A cet effet, les portes de son département sont toujours ouvertes aux étudiants.
Au sujet des quatre étudiants impliqués dans la dernière grève du mardi dernier, ils sont encore convoqués devant le Conseil de discipline. Les charges retenues contre eux sont la tenue d’une manifestation sans autorisation et une insulte à l’encontre du Président de la République. Selon les informations, leur sort pourrait être connu ce jour.
Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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