Publié dans Société

Transport - Le Bajaj interdit sur les routes nationales

Publié le mardi, 04 juillet 2023


La circulation des Bajaj prend de l’ampleur sur le territoire national, autant que les taxis- motos. Dans les 5 ex-Provinces, même le centre-ville est envahi par ces moyens de transport. Cependant, les Bajaj entravent la circulation puisqu’ils ne sont pas encore adaptés à la norme des infrastructures routières dans le pays. Selon une note du ministère des Transports et de la Météorologie, les tricycles motorisés commencent à circuler sur les routes nationales. Pourtant, leur vitesse maximale ne doit pas dépasser les 40 km/h. Par conséquent, ils gênent les véhicules plus puissants dont la vitesse minimale est de 60 km/h. Par ailleurs, le Bajaj est plus exposé aux accidents de la circulation car au moindre coup de volant ou excès de vitesse, une sortie route pourrait lui arriver

A cet effet, ce département ministériel a émis une note de service. Il a rappelé que les Bajaj sont seulement autorisés à circuler à l'intérieur d'une Commune. « Ces moyens de transport ne devraient pas encore dépasser cette limite jusqu’à ce que des textes réglementaires fixant les règles relatives à l'exploitation d'un véhicule tricycle motorisé au transport routier de personnes ou de biens soient publiés ». Ainsi, certaines Communes y compris la Commune urbaine d’Antananarivo n’acceptent pas encore la circulation des Bajaj, et ce malgré l’accroissement de la demande concernant l’exploitation d’un nouveau moyen de transport adapté à la ville afin de diminuer les embouteillages et de pallier le manque de véhicules de transport en commun.

Le fait de violer ces règles est passible d’un avertissement ou d’une sanction dont la mise en fourrière du véhicule, le retrait temporaire d'une durée maximale de trois mois ou même définitif des documents administratifs.

Anatra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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