Ouf de soulagement des usagers. Après une dizaine de jours de fermeture à cause des travaux de réfection, l’axe Ankadimbahoaka – By-Pass est de nouveau accessible à la circulation et ce en début de soirée de mardi dernier. Une réouverture reportée de quelques jours avec le délai supplémentaire pour la réhabilitation, entraînant grogne et déception. L’entreprise Magic s’est chargée des travaux de réfection de cette chaussée de 2,6 km, incluant la réparation de toutes les dégradations et le buttage de l’accotement des zones à traiter. A cela s’ajoute l’aménagement des arrêts de bus et du rond-point. « Le laboratoire national des travaux publics s’est, quant à lui, assuré du suivi des normes et de la qualité requise », a précisé le colonel Livah Ndriamihaja Andrianatrehina, ministre des Travaux publics (MTP). C’était mardi dernier, lors d’une visite du chantier à quelques heures de la réouverture de l’axe.
Pour les autres rues d’Antananarivo, 17 axes sont actuellement en cours de réparation ou dans la liste de celles à traiter, selon les informations recueillies. « Les travaux n’ont pu se faire que maintenant à cause des pluies, mais ils vont s’enchaîner », rassure le ministre de tutelle. Parmi les tronçons concernés par la réfection figure celui du rond-point d’Andranomanalina vers Jovena 67Ha, celui d’Ambodin’Isotry vers BMH ou encore vers Jovena 67Ha. La réparation de l’axe Total Ampefiloha vers Tsaralalàna, Ambatomena et Analakely démarrera incessamment. « Le MTP se charge des travaux d’envergure tandis que la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) s’assure des entretiens, ne nécessitant pas l’utilisation des grands engins. La Région Analamanga vient en renfort », informe Hery Rasoamaromaka, gouverneur de ladite Région. « Les travaux devraient être entrepris dès qu’un petit trou se présente dans une rue. Chacun de nous est responsable de l’état piteux des rues de la Capitale », ajoute-t-il.
Pour sa part, le maire de la CUA en la personne de Naina Andriantsitohaina souligne la collaboration avec la JIRAMA pour la réparation des rues touchées par les travaux d’entretien effectués. Le ministre de tutelle insiste sur le fait que l’eau constitue le principal ennemi des rues bitumées. Le lavage des voitures ainsi que l’entretien des véhicules sur les chaussées sont également à bannir, pour assurer la pérennité des infrastructures routières…
Patricia Ramavonirina