Publié dans Société

Explosion d'un engin à Antsiranana - Un militaire tué sur le coup

Publié le lundi, 15 mai 2023


Le quartier de Morafeno, dans la ville d’Antsiranana, a été secoué par une terrible explosion ! En effet, ses habitants ont vécu leur moment le plus terrifiant dû à l’explosion d’un engin encore non identifié, vers 9h, dimanche dernier. Mais c’est un matelot de deuxième classe répondant au nom de Derrick Razafimamonjy, de son vivant en service à la BANA d'Antsiranana, a payé de sa vie à cette explosion. Le souffle de l’explosion était tel que le militaire a été tué sur le coup.
Et pour mesurer l’ampleur du sinistre, des débris de l'engin en question ont été projetés dans un rayon de sept cent mètres autour des lieux, selon la Gendarmerie. Par ailleurs, deux personnes ont été légèrement blessées. Il s'agit d’un chef de famille de 28 ans et de son fils de 4 ans. Ces derniers, évacués au CHU de Tanambao, ont déjà reçu des soins.
Enfin, trois cases voisines de la maison où l’explosion a eu lieu, ont été légèrement endommagées. 

Mais que s’était-il passé au juste ? Pour l’heure, les versions fournies par les différentes sources sont divergentes. Et même jusque-là, personne, pas même la Gendarmerie, n’est encore en mesure de déterminer officiellement la nature de l’engin en question. Et la source auprès de cette Force s’est uniquement contentée d’expliquer que vers 7h du matin, dimanche dernier, le matelot aurait emporté un objet non identifié au domicile d’un résident du quartier de Morafeno. Et que le militaire en cause lui aurait demandé un branchement électrique pour lui permettre de découper l'objet avec son tronçonneuse. Deux heures plus tard, c’était dans ces circonstances que l'engin a explosé, causant la mort sur le coup dudit militaire tout en occasionnant de gros dégâts sur ces cases.
 Informés, des gendarmes encadrés par le commandant de brigade territoriale d'Antsiranana se sont rendus sur les lieux pour constatation et démarrer une enquête. Les débris de l'engin ont été récupérés et conduits au bureau de l'unité pour identification. Par ailleurs, le corps du défunt a été récupéré par les militaires de la BANA après les formalités nécessaires.
F.R.

 

 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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