Publié dans Société

Cambriolage chez un businessman chinois - 30,5 millions d'ariary emportés

Publié le dimanche, 14 mai 2023

Certes, les faits suivants sont survenus le week-end de la semaine dernière à Vondrozo, Région d'Atsimo-Atsinanana, où un gemmologue et à la fois un businessman chinois dans la filière « pierre précieuse », répondant au nom de Zhang Ling, a été cambriolé à l'aube. Le préjudice s'élevait à 30.500.000 ariary. Mais quelques jours plus tard, l'affaire a connu un rebondissement.

En effet, le commandant de la Brigade de gendarmerie locale, sitôt qu'il était informé, a démarré une enquête. Cette dernière a alors porté ses fruits. Car le 11 mai dernier, elle s'était soldée par l'arrestation de quatre suspects dans l'affaire. Preuve de leur implication dans ce cambriolage, l'un d'eux, le dénommé Espéran, cet habitant de Tanakidy Vondrozo, avait encore 2,7 millions ariary en sa possession, et il a reconnu les faits. Il est à préciser que la somme en question se trouvait encore dans son compte, donc n'a pas été perçue par le concerné, mais restée uniquement sur son téléphone. Après une déposition, le suspect a dû remettre la somme à son propriétaire, et en totalité. 

Concernant ses acolytes arrêtés, il y a aussi J. Rolland. Ce dernier a accepté avoir déjà eu sa part de cet argent, mais qu'il l'aurait déjà tout dépensé. On peut citer également Jean de la Croix R., qui est domicilié à Tanakidy Vondrozo, et enfin le surnommé Iaban'i Sambahita - domicilié à Ivato Karianga. Les quatre larrons, qui sont actuellement placés en garde à vue dans les locaux de la Brigade de gendarmerie à Vondrozo, devront être bientôt déférés au parquet. 

Par ailleurs, trois autres suspects sont toujours en cavale dont surtout le prénommé Romain dont on ne connaît pas l'adresse. Tous ces derniers sont activement recherchés. 

Mais revenons aux faits. Vers 2 heures du matin, le 8 mai dernier, des bandits ont escaladé le mur d'enceinte de la propriété du Chinois. Puis, ils ont fractionné la porte d'accès de l'appartement du rez-de-chaussée où la victime loge. Devant se battre à un contre dix, le Chinois n'avait aucune chance de sortir victorieux de cet affrontement. Soucieux de sa vie, il a dû donner aux agresseurs ce qu'ils cherchaient. L'enquête suit son cours. 

Depuis des années, l'insécurité est telle que même les « Zama », représentant l'autodéfense villageoise, sont parfois d'aucune utilité devant l'audace des bandits de grand chemin. En réalité, certains « Zama » sont eux-mêmes des chefs de bande, révèle la gendarmerie. Cela explique pourquoi tous ceux qui détiennent ou font montre de richesse, sont systématiquement attaqués à Vondrozo, cultivateurs inclus, sans parler bien sûr de ces étrangers qui y font des prospections minières.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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