Publié dans Société

Aire protégée de Belemboka Bombetoka - Des mesures compensatrices pour assurer la conservation

Publié le lundi, 15 mai 2023
La ministre malagasy de l’Environnement, en compagnie de la secrétaire d'Etat française chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats, lors d’une récente visite de suivi La ministre malagasy de l’Environnement, en compagnie de la secrétaire d'Etat française chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats, lors d’une récente visite de suivi

Parmi les nouvelles aires protégées (AP) de la Région de Boeny. Belemboka Bombetoka est un paysage terrestre ou marin protégé, avec 4 cibles de conservation, à savoir les mangroves, les oiseaux endémiques et menacés, les primates endémiques et menacées ainsi que les chauves-souris. Effectivement, ces espèces font face à diverses menaces et pressions persistantes. La déforestation, la surpêche, la coupe et les activités de charbonnage, la transformation des mangroves en terrain de riziculture ou encore le changement climatique en font partie. Pour faire face à ces menaces, des mesures compensatrices ont été menées de façon à apporter des bénéfices et à améliorer les modes et niveaux de vie des populations riveraines. Il s’agit entre autres du développement de l’agriculture adaptée au milieu environnemental, notamment les cultures maraichères. A cela s’ajoute la promotion de la pêche et de la pisciculture à travers la formalisation des pêcheurs, ou encore la diversification des produits de l’artisanat, en particulier la vannerie, à travers la formation et la dotation de matériels et la création des associations.
D’une superficie de 71.969 Ha, l’AP de Belemboka-Bombetoka est formée essentiellement d’écosystème de mangroves dont les rôles sont essentiels, pour ne citer que la réduction des risques de catastrophes naturelles. Pour la Région de Boeny, l’une des particularités de la Baie de Bombetoka est la protection contre la salinisation de la rizière dont essentiellement la plaine de Marovoay. Cette aire protégée détient un rôle crucial tant sur le plan économique qu’environnemental. « Il est temps de changer la tendance actuelle et que tout un chacun accepte et prenne conscience de la valeur des mangroves et des aires protégées », lance Marie- Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Une descente de suivi de la gestion durable des mangroves et des activités réalisées par les associations féminines locales s’y est récemment tenue avec le MEDD, en compagnie de la secrétaire d’Etat française chargée du Développement, des Partenariats internationaux et de la Francophonie, Chrysoula Zacharopoulou, ainsi que de l'ambassadeur de France à Madagascar. A l’occasion, le gouvernement français, à travers l’Agence française de développement, en co-financement avec le Fonds français pour l’environnement mondial, a annoncé le financement d’un projet consistant à la gestion durable des écosystèmes côtiers des Baies d’Ambaro, Tsimipaika, Ampasindava, de l’archipel de Nosy Be,…
P.R.




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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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