En octobre 2022, c'était au tour d'une société privée de la place de porter plainte contre le même suspect après que la première ait perdu 600 millions d’ariary. Cette somme était prévue pour l'achat de matériels servant au gisement de chrome.
Or, l'escroc a nié ces accusations à propos de ces deux affaires précédentes. Le Chinois en cause a toujours obtenu une liberté au bénéfice du doute après son jugement au Tribunal.
Après un semblant d'accalmie, l'arnaqueur a fait de nouveau parler de lui dans le courant de ce mois. En cause, un autre Chinois l'a poursuivi, d'abord à propos des dossiers utiles permettant d'exploiter un gisement. La victime a perdu 130 millions d’ariary qui ont atterri dans les poches de son compatriote escroc. Mais la première s'était fait encore avoir pour la deuxième fois lorsque l'escroc lui a réussi à extorquer 146 millions d’ariary. L'argent, a expliqué l'escroc à sa victime, devait servir à l'acquisition de bulldozer et de camions en vue d'un soi-disant gisement à Toamasina.
Mais ce n'est pas tout. L'arnaqueur chinois s'est targué d'avoir la possibilité de fournir un visa pour un ami du plaignant dans l'affaire. Or, le premier a simplement disparu du circuit peu de temps après cela.
Mais comment peut-on être si dupe plusieurs fois de suite ainsi ? Le cas du même chinois victime étonne vraiment. Car même s'il a déménagé à Fianarantsoa, cela n'a pas empêché son compatriote arnaqueur de lui rendre visite encore pour un nouveau piège.
En effet, l'escroc a encore réussi à l'extorquer à hauteur de 45 millions d’ariary. Il s'agit de soi-disant frais d'acheminement de 68 tonnes de lépodolite appartenant encore à la victime, et jusque dans la Capitale.
Or une fois la marchandise arrivée à bon port, l'arnaqueur chinois a totalement disparu du circuit. Finalement, sa victime a décidé de porter plainte contre le fugitif.
Informé de l'intention du plaignant, l'arnaqueur a réagi de la manière la plus vile en menaçant de l'assassiner via les réseaux sociaux. C'était le signal de départ à la mobilisation de la Police pour arrêter le suspect.
Interrogé à la Brigade criminelle, le Chinois en cause, et qui est domicilié aux 67ha, a encore tout nié, et ce, malgré les innombrables preuves. Il aurait dû répondre de ses actes devant le procureur du Tribunal à Anosy, hier.
Franck R.