Publié dans Société

Meurtre d’un chef de famille - La maîtresse de la victime avoue son forfait

Publié le mardi, 16 mai 2023

 Un couple dans le coup ! Et ce dernier a toujours gravité dans l’orbite du défunt, pour ne pas dire lui était intime, du moins pour cette femme de 22 ans, la maîtresse du malheureux. Les faits. Le 29 avril dernier, le corps sans vie et partiellement carbonisé de M.A.R, alias Manou, ce chef de famille de 25 ans et ancien employé du ministère de l’Enseignement technique et de  la Formation professionnelle, était retrouvé dans un dépotoir qui longe le ruisseau d’Andriantany à Andavamamba,  vers les premières heures de la matinée. Depuis lors,  la Brigade criminelle a apporté un éclairage sur celle-ci. 

Hier, rebondissement  dans l’affaire à propos de l’identification puis l’arrestation des deux suspects. En effet, l’aveu de la jeune femme en cause a permis de savoir qu’elle et son nouvel amant de 17 ans ont éliminé  le chef de famille, de manière barbare.  Cependant, aucun autre complément d’information n’a filtré des circonstances proprement dites du meurtre. Mais comment ce couple en question s’était-il fait embarquer dans cette  histoire ? Il existe une certitude : le défunt père de famille et sa compagne de 22 ans, seraient ensemble depuis 2 ans. Leur relation était telle que l’homme a même loué une maison sise à Andavamamba pour sa maîtresse. 

Le temps passait et l’homme aurait commencé à être confronté à un problème de trésorerie, situation qui a fini par générer des impayés dans les loyers. Cette nouvelle situation a causé des tensions au sein du couple illégitime. L’incompatibilité d’humeur entre les amants était telle que la femme a flirté et entretenu une nouvelle relation amoureuse avec ce jeune de 17 ans, son nouvel amant.  De son côté, le chef de famille qui allait devenir la victime des deux nouveaux amoureux, a tout ignoré.

C’était dans ces circonstances que l’idée d’assassiner son premier amant a germé dans la tête de la jeune femme. Et pour y parvenir, elle a demandé l’aide de son jeune et nouvel amant. Et ce fut chose faite. Et après leur sale coup, les deux amants ont pris la fuite à Ambatondrazaka.  D’ailleurs, c’était là qu’ils ont  été arrêtés et ont passé aux aveux.

 Revenons dans la triste découverte macabre du matin du 29 avril dernier.  Le visage de la victime est resté intact, permettant ainsi de l'identifier.   A l’époque, les premiers éléments de l'enquête ont estimé que la victime aurait été tuée puis incinérée dans un autre endroit avant qu'on ne la jette dans ce bac à ordures.

Ainsi, la Brigade criminelle a pu démêler l’écheveau du mobile de ce crime horrible.  Le défunt chef de famille a laissé une veuve éplorée ainsi que deux orphelins. 

 

 Franck R. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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