Publié dans Société

Emplois fictifs au Canada - La passeuse dépense l'argent des victimes en bling bling

Publié le vendredi, 26 mai 2023

7 jeunes femmes se plaignent maintenant de n'avoir plus un sou. Pire, elles viennent de régions, donc loin de la Capitale. Cette affaire s'est produite à Talatavolonondry où est domiciliée la passeuse et y accueille les candidates au départ pour le Canada.

En cause, ces jeunes personnes s'étaient fait simplement avoir par cette arnaqueuse qui leur a promis un travail au Canada. Et cette dernière a réussi à soutirer 10 millions d'ariary à toutes ces filles, pour un soi-disant besoin de finalisation de leurs formalités de départ. Or, rien n'y fit.

Plus tard et lorsque l'affaire a éclaté, les enquêteurs du poste avancé de Gendarmerie de Talatavolonondry découvrent que l'arnaqueuse a dépensé l'argent des victimes dans l'achat de meubles et de bling bling.

Mais comment la concernée a-t-elle pu être démasquée ? C'est que ses voisins s'étonnaient de voir ses va-et-vient en taxi, la nuit. C'était dans ces circonstances qu'elle amenait ses victimes chez elle jusqu'à ce que ses tromperies soient étalées au grand jour. Actuellement, la dame croupit en prison après son arrestation.

 

F.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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