Publié dans Société

Conservation de la biodiversité - Une vingtaine de nouvelles aires protégées en création

Publié le vendredi, 26 mai 2023

Issues de plusieurs catégories. 23 nouvelles aires protégées (AP) sont actuellement en cours de création à Madagascar. Celles-ci se composent d'aires protégées terrestres, marines ou les deux à la fois. Certaines d'entre elles sont des réserves naturelles intégrales, et d'autres sont des parcs nationaux ou naturels. A cela s'ajoutent les monuments naturels, les réserves spéciales, les paysages harmonieux protégés ou encore les réserves de ressources naturelles. Ces 23 AP en cours de création s'ajoutent aux 125 déjà existantes sur décret. Elles s'étendent sur une surface totale de 9.922.565 ha, selon les informations émanant du ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD). 

« Madagascar a ratifié plusieurs conventions sur la conservation de la diversité biologique. Cela nous a permis de mettre en place le système des aires protégées », avance Marie Orléa Vina, ministre de tutelle. « Leur protection et entretien nécessitent toutefois un investissement conséquent, soit 10 dollars par hectare. Nous réitérons l'appel aux partenaires pour se donner la main aux autorités compétentes afin d'assurer ce volet de conservation et d'entretien. Les communautés locales et riveraines des AP sont déjà impliquées et engagées dans ce sens », ajoute le numéro Un du MEDD. 

Des espèces endémiques

Madagascar se démarque par sa biodiversité riche et unique. 5 % des espèces endémiques se trouvent dans le pays. Cette endémicité de la biodiversité constitue un plus, notamment du point de vue économique et touristique. C'est le cas à Andasibe, où le parc national d'Analamazaotra regorge d'espèces endémiques de faune et de flore. 

Le « Babakoto » ou Indri en fait partie. Pourtant, l'exploitation illicite des ressources naturelles, la pollution, les feux de brousse ou autres pratiques illégales constituent des menaces et pressions qui pèsent sur l'environnement. 

D'un autre côté, 80 % de la population malagasy vivent aux dépens de la biodiversité. Une des raisons pour laquelle leur survie fait partie des priorités dans le développement durable, outre la conservation des AP. « Chacun de nous est acteur dans la préservation de l'environnement et la conservation de la biodiversité », rappelle la ministre de l'Environnement.

 

P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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