« Madagascar a ratifié plusieurs conventions sur la conservation de la diversité biologique. Cela nous a permis de mettre en place le système des aires protégées », avance Marie Orléa Vina, ministre de tutelle. « Leur protection et entretien nécessitent toutefois un investissement conséquent, soit 10 dollars par hectare. Nous réitérons l'appel aux partenaires pour se donner la main aux autorités compétentes afin d'assurer ce volet de conservation et d'entretien. Les communautés locales et riveraines des AP sont déjà impliquées et engagées dans ce sens », ajoute le numéro Un du MEDD.
Des espèces endémiques
Madagascar se démarque par sa biodiversité riche et unique. 5 % des espèces endémiques se trouvent dans le pays. Cette endémicité de la biodiversité constitue un plus, notamment du point de vue économique et touristique. C'est le cas à Andasibe, où le parc national d'Analamazaotra regorge d'espèces endémiques de faune et de flore.
Le « Babakoto » ou Indri en fait partie. Pourtant, l'exploitation illicite des ressources naturelles, la pollution, les feux de brousse ou autres pratiques illégales constituent des menaces et pressions qui pèsent sur l'environnement.
D'un autre côté, 80 % de la population malagasy vivent aux dépens de la biodiversité. Une des raisons pour laquelle leur survie fait partie des priorités dans le développement durable, outre la conservation des AP. « Chacun de nous est acteur dans la préservation de l'environnement et la conservation de la biodiversité », rappelle la ministre de l'Environnement.
P.R.