Il a ajouté : « Par rapport à l'ancien aspect du Palais avant sa destruction, dont une majeure partie n'était pas accessible aux visiteurs à cause de son état de délabrement, le « Rova » est magnifique à en faire pâlir les châteaux à l'étranger. Je tiens aussi à inciter les gens à la visite des lieux malgré le prix d'entrée que d'autres jugent trop cher. Ils ne savent sans doute pas qu'ailleurs, il faut débourser au moins entre 10 à 80 euros (soit à partir de 50.000 ariary) pour visiter un site similaire. Ils ne savent pas la valeur de ce qu'ils ont sous leurs yeux ».
Intérêt ravivé pour l'Histoire
Les élèves venus des établissements scolaires de la Capitale faisaient également partie de ceux qui ont fait la visite hier. « Waouh, c'est magnifique ! », se sont-ils exclamés en voyant la majestueusité du Palais de Manjakamiadana et les différents objets qui y sont exposés.
« L'histoire des rois et reines de Madagascar me fascinait depuis longtemps. Mais maintenant, j'ai pu avoir un aperçu de ce qui se faisait à l'époque. En plus, comme l'a expliqué notre professeur, il est toujours bon de savoir l'Histoire de son pays et d'établir ainsi une base solide afin d'avoir une vision de l'avenir », selon Rojo, une collégienne.
En ce qui concerne le prix d'entrée, ily a deux catégories. Avec une somme de 2.000 ariary (enfants) ou 5.000 ariary (adultes), on a accès au Palais de Manjakamiadana. Mais il faudra débourser 5.000 ariary (enfants) ou 10.000 ariary (adultes) pour pouvoir visiter tout le site. Le « Rova » est ouvert du mercredi au lundi de 9h à 17h.
« Les connaissances sur Madagascar et son histoire sont inestimables. On peut s'en acquérir en visitant ce Palais royal. Tout cela vaut largement le prix d'entrée. Il faut aussi prendre en compte le coût de l'entretien et de la préservation du site », a expliqué la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy, venue expressément sur place pour accueillir les premiers visiteurs. Lors de la première journée, pas moins de 300 entrées ont été enregistrées hier en début de l'après-midi.
Nikki Razaf