Publié dans Société

Gestion du fonds « crédit carbone » - Un comité spécial mis en place à Madagascar

Publié le jeudi, 29 juin 2023

L’émission de carbone est l’un des grands défis à relever dans la protection de la biodiversité à Madagascar. Ainsi, un comité a été mis en place afin de gérer efficacement le financement alloué à la capture et la réduction des émissions de carbone dans la nature. Le fonds, d’un montant de 50 millions de dollars, est destiné à améliorer l'environnement, accentuer la reforestation et soutenir les actions en cours visant à préserver les forêts malagasy. 

En plus, ce comité aura également comme rôle de décider de l'affectation des « crédits carbone » à travers le projet REDD+. 

La création de ce comité de gestion de l’aide financière « Capture carbone » a été décidée lors du Conseil des ministres qui s’est déroulé le mercredi dernier. Il a été aussi défini que le fonds bénéficiera à 189 Communes situées dans cinq Régions.

Dans la course contre la dégradation de notre biodiversité et les impacts négatifs du changement climatique sur notre île, cette décision est une réponse claire aux problèmes environnementaux à Madagascar.

Ces problèmes ont des répercussions sur l'équilibre écologique régional. Cela souligne également l'importance croissante accordée à la protection de l'environnement, notamment en matière de réduction des émissions de carbone.

Mesurer et comprendre le « crédit carbone »

Par définition, le « crédit carbone » est une unité équivalente à une tonne de CO2 évitée ou séquestrée par le biais de projets tels que ceux de plantation d’arbres, la mise en place de centres de production énergétique verts ou l’utilisation de produits 100 % biologiques et dégradables.

Néanmoins, le projet en question doit respecter une liste de critères pour que ces « crédits carbone » soient effectivement attribués. Parmi cela figure en premier lieu l’additionalité des émissions de carbone ou l’absence de séquestration de carbone que se serait produite sans ce projet. Vient ensuite la mesurabilité. Ainsi, ce projet doit avoir la possibilité de calculer la quantité de CO2 évitée ou séquestrée sur la base d’une méthodologie reconnue. Il en est de même pour la vérification et la comptabilisation effective du CO2 séquestré chaque année. Enfin, la capture du carbone doit être continue. Cette opération doit durer au minimum 7 ans.

Il est à noter que la séquestration du carbone est généralement naturelle, mais celle-ci peut être également industrielle. Pour le cas de Madagascar, la première option est la plus rentable. Par conséquent, les projets tournés vers le reboisement sont encouragés.

 

En termes de séquestration naturelle, les « crédits carbone » forestiers sont de loin les plus demandés à l’achat. Mais celui dans l’océan est aussi en vogue, comme c’est le cas de la mangrove dans la Région de Boeny. Ces « crédits carbone » sont plus modestes au niveau du volume de séquestration mais présentent des avantages majeurs, entre autres la possibilité de planter toute l’année.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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