Publié dans Société

Incendie grave à Toamasina - Les époux succombent l'un après l'autre

Publié le jeudi, 06 juillet 2023


Une mort dans d'atroces souffrances ! C'est ce qu'on peut dire de ce couple du quartier d'Andranomadio à Toamasina. Le week-end dernier, sa maison a pris feu au beau milieu de la nuit. Le plus horrible dans cette affaire, c'est que les locataires avaient été surpris en plein sommeil par les flammes, qui étaient en train de dévorer leur appartement. Quoique grièvement brûlés, le chef de famille qui a 42 ans et son épouse de 37 ans, ont pourtant survécu à leurs brûlûres après que les riverains ont réussi à les extirper du brasier. Puis, les victimes ont été hospitalisées. Hélas, leur survie n'était que de courte durée ! Trop courte même. Leurs brûlûres ,au troisième degré, n'allaient leur offrir aucune chance. Mardi dernier, c'est l'homme qui a succombé en premier, son état ayant été plus grave.
De son côté, son épouse a diablement souffert aussi. "Elle a demandé à quitter l'hôpital pour rentrer à Fénérive-Est. De plus, elle n'aurait peut-être pas supporté le fait d'apprendre la mort de son conjoint", rapporte une source. Son moral était en berne et elle était psychologiquement très affaiblie par le choc émotionnel lié à cette perte d'un être cher, mais aussi la douleur physique, qui était intenable. Elle a fait alors une dépression nerveuse.
Pris de pitié pour elle, les médecins l'ont laissée partir. "Malheureusement, elle a succombé au cours du voyage en taxi-brousse, qui devait la ramener à sa ville natale à Fénérive-Est.
Et pourtant, le personnel soignant a fait tout son possible pour tenter d'alléger ses souffrances physiques et sa douleur. De même, des personnes de bonne volonté ont afflué pour apporter une aide, soit morale, soit matérielle au couple. Des autorités locales n'étaient pas restées de marbre non plus. Tous étaient venus au chevet des victimes, et ont fait de leur mieux pour les aider dans ces moments difficiles.
Le couple qui n'avait pas d'enfant, se spécialisait dans la vente de poulets de chair. La nuit du samedi dernier, il y eut un délestage dans son quartier. Les époux ont dû allumer un réchaud à charbon pour continuer le travail. Or, vaincus par la fatigue et le sommeil, les époux s'étaient couchés immédiatement, oubliant ainsi d'éteindre le feu à ce réchaud. Et c'est ce qui était à l'origine du drame. Les victimes dormaient à poings fermés lorsque l'incendie a éclaté. Et on connait la suite.
Franck R/ Kamy

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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