Publié dans Société

Accident mortel de camion - Un nourrisson parmi les personnes décédées

Publié le mercredi, 05 juillet 2023

Un camion de marchandises mais aussi de personnes s'est renversé, faisant deux morts dont un nourrisson d'à peine un an et quatre blessés. Ce drame s'est produit vers 7h du matin hier sur une voie secondaire de la localité de Bekabija située à 45 km de Tsaratanàna, qui aurait dû être d'ailleurs la destination finale du camion. Les deux enfants, car le second n'avait que 9 ans, auraient été comprimés sous le poids des marchandises, essentiellement des cageots de boissons, selon une source auprès de la Gendarmerie à Tsaratanàna. Quant aux blessés, ils ont été évacués d'urgence au CHRD d'Ambondromamy d'où ce camion était parti. Puisque le drame est survenu loin du village le plus proche, cela a compliqué la tâche des secours. C'est une équipe de gendarmes dépêchés sur place qui les ont organisés.

Le chauffeur, lui, est indemne. Mais il fut placé en garde à vue dans le bureau de la Gendarmerie à Tsaratanàna. Une source auprès de celle-ci explique qu'en sus des marchandises, une trentaine de personnes ont pris ce camion pour effectuer le trajet Ambondromamy-Tsaratanàna. Mais le destin en a donc décidé autrement. Quant à l'origine de l'accident, il serait imputable à l'état particulièrement déplorable de la route. "Par endroit, elle comporte de forte inclinaison. Ce qui oblige le conducteur à rouler plus lentement. Et c'est ce qui était arrivé à ce camion. Or, avec la masse qu'il a transportée, le poids lourd a balloté au point de provoquer son basculement sur un côté, entrainé par toute sa masse, pour finalement se coucher sur son flanc.

Toujours à cause de l'état des voies, seuls donc les camions permettent de transporter les habitants de la région, faisant ainsi office de taxis-brousse. Et ils n'assurent que deux liaisons hebdomadaires. Avec un tarif plus accessible, soit quelque 30 000 ariary et plus, les gens les préfèrent à la moto dont le trajet de 90 km coûte 200 000 ariary. Il existe aussi la charrette comme troisième option. Mais avec ce moyen de locomotion, le trajet se fait en deux jours. 

En attendant que les enquêteurs puissent boucler leurs investigations, la Gendarmerie a pris des mesures afin que cela ne se produise plus à l'avenir.

Enfin, un autre accident qui a touché cette fois-ci un taxi-brousse s'est produit la veille même de cela, à Ambondromamy. Le véhicule a renversé un piéton. De crainte pour sa vie et le risque de tomber entre les mains des villageois, le chauffeur a préféré se rendre de son propre chef à la Gendarmerie.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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