Publié dans Société

Examen du BEPC - Taux de réussite en régression dans la Capitale

Publié le jeudi, 13 juillet 2023

54,54 % des candidats dans la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo ville ont réussi leur examen pour l’obtention du Brevet d'études du premier cycle (BEPC). Les résultats ont été publiés hier pour la Région d’Analamanga. Pour la CISCO d’Antananarivo Atsimondrano, le taux de réussite est de 66,49 %. Pour celle d’Antananarivo Avaradrano, 62,29 % des candidats ont réussi l’examen. Des chiffres qui ont chuté de quelques points par rapport à l'année dernière pour Antananarivo ville (56,30 %). Il en est de même pour la CISCO d’Avaradrano car le pourcentage de réussite était de 64,83 % l’année dernière. Par contre, ce taux a connu une hausse pour l’Atsimondrano s’il était de 65,78 % l’année dernière. 

Pour la Région d’Analamanga, le taux de réussite ne cesse de s'améliorer malgré les difficultés auxquelles les parents, élèves et établissements font face au quotidien. Le pourcentage de réussite au BEPC était de 36,91 % en 2019 et de 51,74 % en 2020.

La plupart des Circonscriptions scolaires ont déjà sorti leurs résultats dix jours après les épreuves. Pourtant, la ministre de l’Education nationale, Sahondrarimalala Marie Michelle, a annoncé un délai de deux semaines. 

Ils étaient 305.836 candidats à avoir passé les épreuves du BEPC cette année. Ces candidats ont été répartis dans 9.054 centres d’examen dans tout le pays. Pour le centre de prise en charge des enfants malentendants (« Akanin'ny  marenina » ou « AKAMA »), dix parmi les onze candidats ont décroché leur diplôme de BEPC. En effet, cet établissement obtient toujours de bons résultats dans tous les examens. 

Quant au concours d'entrée en première année au niveau des lycées techniques, les résultats sont également déjà publiés.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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