La réhabilitation des rues de la Capitale a été avancée de quelques jours si initialement, il a été annoncé que les travaux devraient débuter dans un mois. En effet, devant l’urgence de la tâche, il a été décidé que les travaux commenceront d’ici peu. Il s’avère que leur dégradation avancée a des répercussions désastreuses sur la vie quotidienne des Tananariviens.
Il faudra encore patienter quelques jours avant le début des travaux qui concernent également la réhabilitation de RN 2. Bénéficiant de la qualité de « procédure d’urgence », le déblocage des fonds y alloués a été facilité. Selon une source au sein du ministère des Travaux publics, on n’attend plus que la planification des sites où les premiers chantiers seront installés.
Il est à rappeler que le Conseil des ministres du mercredi dernier a précisé l’enclenchement de la procédure d’urgence pour que les travaux commencent dans l’immédiat. Il a également été détaillé les différentes portions de routes qui feront l’objet de ces travaux de réhabilitation. On peut citer à titre d’exemples les rues situées au niveau de Bel-Air, Antsakaviro, Ankorahotra, le tronçon Antaninandro-Andravoahangy Fivavahana, celle près du rond-point d’Ambanidia qui a fait l’objet de nombreuses tôlées en raison des embouteillages endurés chaque jour par les automobilistes.
« Espérons que la qualité des travaux soit à la hauteur des impôts que l’on paie. Plusieurs de ces points noirs cités précédemment ont déjà fait l’objet de tip-top et même de travaux de grande envergure. Cependant, l’état des ces rues s’est vite dégradé. Par exemple, le tronçon situé près de l’église d’Andravoahangy a été fermé plusieurs mois pour cause de travaux. Mais la chaussée s’est défoncée après peu de temps, laissant des trous béants à cause de la mauvaise qualité des travaux », selon un riverain.
Nikki Razaf