Publié dans Société

Baccalauréat 2023 - Jour-J pour des milliers de candidats

Publié le dimanche, 16 juillet 2023



Après des jours de suspens et d’appréhension, les candidats pour l’obtention du diplôme de baccalauréat entameront ce matin la première journée des épreuves. En guise d’ouverture, l’épreuve de philosophie aura lieu à partir de 7h 30. L’épreuve de langue vivante se tiendra dans l’après-midi.
« Le premier jour est une étape critique, car il est le centre de tout le stress, surtout que les candidats ont affaire à la philosophie. Beaucoup craignent cette matière. Le week-end, nombre d’élèves ont encore assisté à des cours d’appui sur cette matière. Après l’épreuve de philosophie, la pression retombera petit à petit », a confié un parent. Il a aussi ajouté qu’à la maison, tous les centres de tension ont été minimisés afin que sa fille puisse préparer et passer l’examen dans les meilleures conditions.
En ce qui concerne l’enseignement général, les épreuves s’étaleront jusqu’à vendredi 21 juillet pour ceux qui ont choisi la série L. Dans la matinée, ils auront encore à finir l’épreuve de sciences économiques et sociales qui leur est spécifique. Le week-end dernier, de nombreux d’élèves ont encore assisté à des cours d’appui.
Taxis-motos, des moyens de transport alternatifs aux taxis-be
Du côté des moyens de déplacement, certains parents ont dû prendre des mesures afin que leurs enfants n’arrivent pas en retard au centre d’examen. Le recours aux taxis-motos représente l’une des solutions afin d’éviter les problèmes liés aux embouteillages.
« Durant cette semaine, on fera de notre mieux pour aider notre fille à ne pas arriver en retard à son centre d’examen, situé au lycée Ampefiloha. Du coup, un taxi-moto, appartenant à une connaissance, a été loué jusqu’à vendredi prochain pour l’emmener au lycée et la ramener à la maison », explique Jean Y., habitant dans la périphérie de la Capitale.
« Cette décision a été prise vu qu’il n’y a pas de bus spécial pour les élèves qui habitent loin de leur centre d’examen. Le taxi-moto a été un choix difficile, mais on a confiance au conducteur qui fait partie de la famille. La crainte d’arriver en retard ne se pose plus. C’est déjà un point de gagné. Cela enlève une grande partie du stress que l’élève subit déjà. Beaucoup de parents ont aussi adopté ce choix », ajoute-t-il.
En rappel, 215.630 candidats vont passer les épreuves du baccalauréat cette année, toutes séries confondues, selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Par rapport à 2022, ces chiffres ont connu une hausse de 12,5 %.
La série L arrive en tête avec 151.904 candidats, la série S compte 43.337 candidats, la série technique enregistre 10.963 candidats et 9.426 candidats ont opté pour la série OSE.
Le MESUPRES a aussi tenu à rassurer les parents et les candidats que cette année, contrairement à la session de 2022 où des fuites ont été constatées, la sécurité des sujets est optimale. Les soi-disant sujets publiés sur les réseaux sociaux sont tous des faux.
D’ailleurs, le commandant du Groupement de la gendarmerie d’Analamanga, le colonel Tojo Raoilijon, a réitéré que « les épreuves du baccalauréat seront sous haute surveillance. Des enquêtes seront ouvertes à l’endroit des arnaqueurs qui tentent de vendre des sujets, mais aussi les parents et les élèves qui essaient de s’en procurer ».
Jusqu’ici, le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas encore annoncé la date de sortie probable des résultats, mais on espère que cela suivra l’exemple des examens officiels précédents, à savoir le CEPE et le BEPC. Ces derniers ont connu une avancée considérable en matière de correction, de collecte, de transcription des notes et de publication des résultats cette année.
Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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