Publié dans Société

Nosy Be - Un homme retrouvé mort décapité 

Publié le dimanche, 06 août 2023

A son tour, la ville de Nosy Be a connu le cauchemar lié à ces histoires de meurtre par décapitation. En effet, vers 23h samedi dernier, le corps sans vie d'un homme, connu familièrement des habitants par le prénom d'Abou (48 ans), a été retrouvé au fond d'une clairière de la localité d'Amporaha, Commune de Dzamandzar. Le plus horrible, c'est que le ou les tueurs l'a (ont) décapité aussi. D'après les premiers éléments de l'enquête, l'assassinat du malheureux aurait dû remonter 48h auparavant. Et qu'il aurait été assassiné probablement dans un autre endroit, selon une source proche du dossier. Or, il est curieux que l’assassin a jeté le poignard souillé de sang, lequel aurait servi à son assassinat. 

Puisque la victime avait été identifiée, ses proches ont été informés du drame. Bien qu'on ne sache pas encore grand-chose sur la victime, certains éléments ont quand même fuité. Le quadragénaire habitait le quartier d'Ambodimangasoa et qu'il aurait commencé à ne plus donner signe de lui depuis jeudi dernier, où il aurait quitté son foyer, on ne sait pour quel motif, ou encore moins son emploi du temps. Le seul point qui intrigua dans cette affaire, c’est qu’ils n’ont pas touché au téléphone de la victime.

Toute une zone d’ombre plane encore donc sur cette affaire. En cause, alors qu’on a l’habitude d’apprendre ces tristes nouvelles à propos de victimes décapitées dans le Sud du pays, et ce du fait de meurtres rituels pour le besoin de la prospection et autres exploitations de pierres précieuses et autres minerais, disons que c’est la première fois, du moins au cours de ces deux dernières années, d’entendre parler, ou de voir pareilles atrocités et autres barbaries se produire dans le Nord, et spécialement dans l’île touristique de Nosy Be. L’enquête suit son cours.

 

F.R.

Fil infos

  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

A bout portant

AutoDiff