Publié dans Société

Enlèvement d'un garçon de 15 ans - L'otage torturé à mort

Publié le dimanche, 03 septembre 2023

La cruauté humaine dépasse l'imaginable ! C'est ce qui est arrivé au jeune Fano Nambinina Mirado Andrianarivony, alias Mirado, cet adolescent de 15 ans, fils d'un transporteur à Antanetibe Mahazaza, Commune de Mahitsy. Il a disparu depuis samedi dernier vers 8h du matin. Il fut enlevé. Son corps sans vie et couvert de blessures fut retrouvé hier vers 11h du matin dans le massif montagneux de Mekotro, situé dans le nord d'Antanetibe Mahazaza. Ce sont des passants qui auraient fait cette découverte macabre.

Il s'agit d'un meurtre sadique et inhumain où la victime aurait été torturée jusqu'à ce que mort s'ensuive. L'état du cadavre du malheureux l'atteste : il semblait avoir été scalpé, presque dans l'ensemble du corps. L'adolescent fut défiguré, sa mâchoire cassée. Son cou présente une trace de strangulation. Enfin, on l'a retrouvé dans une position couché sur le ventre et du sang s'échappait de sa bouche. Tout cela laisse croire que les geôliers de Mirado l'auraient torturé à mort, selon une source d'information. 

Mais voyons comment les ravisseurs ont agi. De source familiale, ces derniers ont appelé, pour la première fois les parents de l'adolescent, vers 17h samedi dernier. « Le bandit qui a utilisé le téléphone de Mirado a expliqué que ce dernier était entre leurs mains. Et que la famille devra payer 1,5 million d'ariary de rançon si elle voudra revoir l'adolescent vivant », rapporte une source au niveau de la famille.

Durant cette conversation téléphonique, les ravisseurs ont ordonné à ce que le commissionnaire soit vêtu de bleu. Puis, ils ont indiqué l'endroit où le commissionnaire devra remettre la rançon à Soanavela Mahitsy. Mais quelques minutes après, ils se sont ravisés et ont informé la famille de venir à Mahazaza Marofoza. Enfin, un dernier appel a été émis hier vers 1h du matin pour dire à la famille de se rendre à Mahazaza pour la rançon. « Et là, les bandits ont adopté un ton menaçant. Si les proches de Mirado ne s'exécutera pas, ils ont annoncé leur volonté d'enlever à son tour la fillette du couple », renchérit cette source.

Vers le milieu de la matinée d'hier, les parents du jeune Mirado s'étaient pliés au caprice des ravisseurs. Ils s'étaient rendus avec l'argent à l'endroit situé au cœur d'une forêt, et qui fut indiqué par les bandits pour remettre la rançon. Effectivement, les parents de l'otage affirment avoir aperçu de loin deux inconnus, qui voulaient aller à leur encontre. Mais au dernier moment, les deux parties ont chacune hésité pour faire le premier pas. Finalement, les deux inconnus étaient repartis. « A ce moment, les bandits ont bluffé car ils ont déjà sûrement assassiné Mirado », ajoute notre interlocuteur.

Quant aux circonstances de l'enlèvement proprement dit, elles restent encore très floues. Mais des bribes d'information glanées auprès d'une source, ont permis de savoir qu'un témoin aurait affirmé avoir vu l'adolescent marcher tranquillement près de chez lui lorsqu'un inconnu était passé à sa hauteur. « D'un geste d'une main, l'inconnu a effleuré le visage de l'adolescent, précisément au niveau de sa bouche. Du coup, le pauvre garçon semblait n'être plus du tout maître de lui, et a suivi, malgré lui, l'inconnu qui l'a entrainé vers une destination inconnue », explique une source.

Ce qui intrigue dans cette affaire, c'est que les Andrianarivony sont loin d'être des gens riches.  Le chef de famille est un conducteur de minibus assurant la liaison entre la localité de Mahazaza et Mahitsy. Et de son vivant, Mirado adore aider parfois son père à ranger les bagages sur le pavillon du minibus. 

« C'était un garçon doux, servile et sans problème », explique un membre de sa famille. Déboussolée, cette famille ne cache pas son inquiétude pour savoir qui a intérêt à avoir mailles à partir avec elle. Dans leur désarroi total, les parents de la victime s'en remettent aux autorités pour qu'elles se penchent sur cette affaire.

 

Franck R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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