Publié dans Société

Embouteillage à Anosizato - Les agents de circulation débordés

Publié le vendredi, 15 septembre 2023



Les axes situés sur la RN1 sont devenus une zone rouge en matière d’embouteillage dans la Capitale. On peut même dire que les bouchons à Anosizato rivalisent avec ceux d’Ampasika et Itaosy. La gestion de ce fléau occupe à plein temps les agents de circulation dans leur travail.
Utilisation de talkie-walkie, de smartphones et échange en permanence d’informations entre les différents points de congestion sont parmi les méthodes utilisées par ces agents. La mise en place d’une double file est aussi l’un des recours pour la fluidité du trafic pour que les usagers puissent rejoindre la Capitale le matin. Ce recours n’est utilisé que temporairement, car il ne faut pas non plus léser les usagers des autres axes en croisement avec la RN1.
« Le double est idéal, vu l’étroitesse de la route. Il faut mettre tout en œuvre et s’organiser le matin pour en faire partie. Si on rate le coche, il faut attendre plusieurs heures avant de sortir de là. Les habitués de cette route sont au courant des horaires et tant pis pour les retardataires », indique un père de famille venant d’Ambatomirahavavy et qui travaille en ville.
Complication en tout genre
Cependant, malgré les efforts consentis par ces agents de circulation, plusieurs facteurs nuisent à la bonne marche des opérations. Parmi eux figurent les têtes brûlées qui n’en a rien à cirer des consignes sur place. Ainsi, malgré le statut de « double », ils continuent d’avancer en contresens. Une manœuvre qui annihile tout l’objectif de fluidité. Les scooters aussi tentent de se frayer un chemin entre les véhicules et beaucoup manque d’être percutés. Les accrochages engendrent du coup, un arrêt de la dynamique réduisant à néant tout le travail.
En plus des marchands ambulants qui squattent les trottoirs, les charrettes sont aussi parmi les cauchemars des agents des Forces de l’ordre. En effet, ils continuent de circuler, mais leur lenteur ralentit la circulation. Ceux qui sont derrière doivent aussi marcher au pas. Il y a également les pannes et les taxis-be qui continuent de ne pas respecter l’arrêt qui leur est réservé, et cela au vu des agents de police qui n’ont des recours que les amendes. Mais entre-temps des centaines d’usagers  subissent la mauvaise conduite des autres.
Un couac au niveau d’Ampitatafika et la queue de l’embouteillage ne se termine qu’au niveau de la Commune de Fenoarivo. Par effet domino, les axes en connexion sont également touchés.
Actuellement, ce sont les moyens du bord et l’abnégation des agents de circulation qui permettent de désengorger la RN1. « On fait avec jusqu’à ce qu’une solution à long terme soit trouvé par les dirigeants. Nous, c’est notre métier et notre objectif, c’est de servir les usagers. On ne rechigne pas à la tâche », selon la Gendarmerie.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Il fait chaud !
    « Il pleut dans la rue comme il pleut dans mon cœur ». Cette célèbre phrase, tirée du poème de Jean Jacques Rousseau (1762), nous inspire. Il fait chaud dans le pays comme il fait chaud dans l’arène politique. En cette deuxième moitié du mois de septembre, la météo glisse tout doucement vers le chaud. La température monte de plusieurs crans. Le froid glacial de juin, juillet et d’août des Hautes terres centrales n’est qu’un mauvais souvenir. Les frileux retrouvent peu à peu leur joie de vivre. Mais attention, une autre adversité d’ordre climatique pointera son nez d’ici peu : la pluie ! Et soyons prêts à la recevoir. Le cauchemar des bas-quartiers sera de retour. Autorités et divers responsables doivent s’apprêter à « accueillir » les eaux. Le sinistre principe de travail, à savoir le « médecin après la mort », ne sera plus de mise ni toléré. Contrôle…

A bout portant

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