Publié dans Société

Panne de machines à Mandroseza - La coupure d’eau continuera dans plusieurs quartiers

Publié le mardi, 26 septembre 2023
Des techniciens en pleine réparation de l’électropompe défectueuse Des techniciens en pleine réparation de l’électropompe défectueuse

Plusieurs quartiers de la Capitale seront encore privés d’eau cette semaine. En effet, les travaux au sein de la station de Mandroseza ne sont pas encore terminés. La compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) a promis qu’au plus tard, la distribution d’eau reviendra à la normale ce week-end.
Etant donné que l’électropompe n’est pas fonctionnelle, les quartiers suivants sont encore sans eau : Ivandry, Analamahitsy, Ambohitrarahaba, Ilafy, Soavinandriana, Soavimbahoaka, Amboditsiry, Ankadifotsy, Anjanahary, Manjakaray, Ankaraobato, Ankadilalampotsy, Belambanana, Fort-Voyron, Faravohitra.
Néanmoins, la JIRAMA, comme solution à court terme, va dépêcher dans ces quartiers des camions-citernes pour que les habitants puissent avoir de l’eau. En plus, dans quelques quartiers comme Analamahitsy, Ambatomaro, Ankatso et Ankaraobato, des tours de distribution d’eau seront organisés à partir de la station de Mandroseza.
Il est à rappeler que le besoin en eau potable de la ville d’Antananarivo tourne autour de 300.000 m3 par jour. Mais actuellement, la Jirama ne peut offrir que 220.000 m3 en raison de la vétusté des installations. Il faut ajouter à cela les vols d’eau à cause des branchements illicites et les gaspillages au niveau des pompes publiques. Avec l’arrêt des deux machines à Mandroseza, 27.600 m3 par jour sont encore à ajouter à ce manque d’eau.
Dans les quartiers cités précédemment, les bidons jaunes envahissent les bornes-fontaines, en attendant une reprise de la fourniture d’eau. Mais d’ici là, les habitants se contentent de l’eau venant des puits ou s’approvisionnent ailleurs.
« Nous, on a les moyens de transporter de l’eau avec notre voiture. Ainsi, quand on part travailler, on s’arrête en route pour prendre au moins deux bidons d’eau destinée aux tâches vitales à la maison », selon Maurice, un habitant de la cité d’Ambohipo.
D’autres personnes utilisent des charrettes pour s’approvisionner en eau dans des quartiers qui ne sont pas touchés par la coupure, quitte à payer un peu plus cher.
N.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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