Publié dans Société

Ligne D reliant Vasacoss-Ivato - Ras-le-bol des passagers 

Publié le vendredi, 29 septembre 2023

« Indomptable ». C'est avec ce terme que les consommateurs décrivent le comportement de certains transporteurs exerçant au niveau de la ligne D reliant Vasacoss - Ivato ou Ambohidratrimo. En effet, malgré les multiples avertissements de la Commune et des Forces de l'ordre, rien n'a changé. Chaque jour, plusieurs chauffeurs se voient leurs papiers confisqués tandis que plusieurs véhicules sont mis en fourrière. Cependant, la gabegie ne cesse de se multiplier. Cela concerne le mi-chemin, le changement d'itinéraires, le transfert des passagers, sans parler des mots insultants et blessants. 

Hier, la Commune d'Ivato a de nouveau sorti une note de service à l'endroit des transporteurs et des voyageurs. Une ligne téléphonique a été ouverte afin de recevoir les plaintes des passagers de la ligne D. 

 « La Municipalité de rappeler que les transporteurs devront respecter le cahier des charges régissant les transports publics dans la Commune d'Ivato s'ils souhaitent toujours travailler ici. Nous ne tolérerons pas ceux qui enfreignent les règlements et ne respectent pas les passagers », indique-t-on. Une part de responsabilité revient ainsi aux propriétaires de véhicules et aux coopératives pour sensibiliser et donner un rappel à l'ordre à l'égard de leurs employés. Ainsi, le Mairie encourage les passagers, victimes ou témoins d'infractions perpétrées au niveau de la ligne D, à aviser le Bureau municipal d'Ivato et la Gendarmerie, avec des preuves à l'appui. 

Actuellement, les consommateurs réclament des actions concrètes de la part des autorités afin de mettre un frein à toutes formes de gabegie au sein des transports en commun. « La corruption règne encore au niveau des transports en commun. Si l'on ose réclamer nos droits, c'est nous qui en payons les conséquences. Nous ne pouvons rien faire que de céder à leur dictature », se plaint une mère de famille. 

Le taxi-be de la ligne D n'est pas un cas isolé. La plupart des transports en commun ne respectent pas les règlements inscrits dans le cahier des charges. Les autobus servent à honorer un service à utilité publique. Mais jusqu'à ce jour, la qualité de leur service est toujours médiocre, et ce malgré les efforts fournis par les autorités afin d'améliorer ce domaine. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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