Hier, la Commune d'Ivato a de nouveau sorti une note de service à l'endroit des transporteurs et des voyageurs. Une ligne téléphonique a été ouverte afin de recevoir les plaintes des passagers de la ligne D.
« La Municipalité de rappeler que les transporteurs devront respecter le cahier des charges régissant les transports publics dans la Commune d'Ivato s'ils souhaitent toujours travailler ici. Nous ne tolérerons pas ceux qui enfreignent les règlements et ne respectent pas les passagers », indique-t-on. Une part de responsabilité revient ainsi aux propriétaires de véhicules et aux coopératives pour sensibiliser et donner un rappel à l'ordre à l'égard de leurs employés. Ainsi, le Mairie encourage les passagers, victimes ou témoins d'infractions perpétrées au niveau de la ligne D, à aviser le Bureau municipal d'Ivato et la Gendarmerie, avec des preuves à l'appui.
Actuellement, les consommateurs réclament des actions concrètes de la part des autorités afin de mettre un frein à toutes formes de gabegie au sein des transports en commun. « La corruption règne encore au niveau des transports en commun. Si l'on ose réclamer nos droits, c'est nous qui en payons les conséquences. Nous ne pouvons rien faire que de céder à leur dictature », se plaint une mère de famille.
Le taxi-be de la ligne D n'est pas un cas isolé. La plupart des transports en commun ne respectent pas les règlements inscrits dans le cahier des charges. Les autobus servent à honorer un service à utilité publique. Mais jusqu'à ce jour, la qualité de leur service est toujours médiocre, et ce malgré les efforts fournis par les autorités afin d'améliorer ce domaine.
Anatra R.