Publié dans Société

Vandalisme - Les pylônes de la JIRAMA ciblés

Publié le vendredi, 06 octobre 2023
La base du pylône dépouillée par les voleurs de métaux La base du pylône dépouillée par les voleurs de métaux

L’irresponsabilité ne connaît plus aucune limite à Madagascar. En effet, les voleurs de fer et de métaux s’attaquent de plus en plus aux pylônes électriques de la JIRAMA. La dernière en date : une infrastructure portant des lignes à haute tension a été l’objet d’un dépouillement de ses pièces en métal. L’opération a été faite dans la nuit du 4 octobre. En tout, 64 pièces de renforcement de la structure ont disparu.
Les techniciens de la compagnie d’eau et d’électricité sont descendus sur les lieux pour constater les dégâts et vérifier la solidité du pylône. Des réparations sont en cours. « Ce genre de vandalisme est complètement inouï. Il met en péril de nombreuses activités. Si le pylône cède, la panne de courant engendrée sera monstrueuse et affectera des milliers de ménages », a déclaré un technicien au sein de la JIRAMA.
Devant la recrudescence de ces vols de métal sur ses pylônes, la JIRAMA a réitéré son appel à témoin via le numéro vert de la compagnie. Cette ligne Ambohimanambola - Tanà Nord n’est pas si loin des habitations. Ceux qui détiennent des informations sur ces vandales doivent les dénoncer auprès des agences de la JIRAMA ou des Forces de l’ordre.
Un mal devenu endémique
Le vol de métaux dans le pays est devenu un véritable poison pour la société. En effet, hormis les poteaux et les pylônes, toutes les infrastructures en métal sont ciblées par les malfrats. Cela a commencé avec les rails de la compagnie de chemin de fer, les poteaux et les panneaux solaires sur les routes situées dans les Communes périphériques. Puis, le vandalisme s’est propagé sur toutes les structures métalliques. Le vol de buses sur les routes nationales a d’ailleurs causé de nombreux affaissements des chaussées, manquant si peu de faire des victimes. Sans oublier le vol de portail des maisons et celui des tombes, des garde-fous ainsi que des éléments métalliques sur des ponts.
« Si on veut arrêter ce phénomène, il faut agir à la source et traquer toutes les sociétés qui achètent des métaux dans le pays. L’appât de l’argent facile pousse les gens à de telles ignominies. S’il n’y a pas de débouché, il n’y aura pas de vol », a indiqué un riverain d’Ambohimanambola. Il a ajouté que peu de voleurs sont attrapés par la Police et mis en avant dans les médias. « Les sanctions doivent être exemplaires, car en plus de la destruction de biens publics, ces voleurs mettent en danger la vie d’autrui », a-t-il renchéri.
N.R.

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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