Une plainte contre les personnes impliquées dans ces actes de violence a été d’ores et déjà déposée par Toky Rafalimanana. Cette plaine du journaliste du quotidien « Tia Tanindrazana » et Top Radio a été appuyée par l’Ordre des journalistes de Madagascar.
Ces agissements vont à l’encontre de la liberté d’exercer le métier de journalisme en toute sécurité, conformément à la résolution 29 de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Ce texte intitulé « Condamnation de la violence contre les journalistes » condamne toute forme de violence perpétrée contre ces derniers dans l’exercice de leur fonction. Cette résolution exhorte les Etats membres à s’acquitter du « devoir qui leur incombe de prévenir ces crimes [ceux commis contre les journalistes], d’enquêter à leur sujet, de les sanctionner et d’en réparer les conséquences ».
Pour les journalistes, un Smartphone peut contenir des données sensibles et des informations très importantes. En plus des contacts, il peut y avoir des documents qui seront perdus à jamais alors qu’il a fallu de nombreuses années pour les réunir. La réclamation du retour immédiat de ces outils de travail figure parmi les demandes de leurs propriétaires.
Nikki Razaf