Il est à noter que lors de la Caravane des Droits de l’Homme menée cette année par la Commission nationale indépendante des Droits de l'Homme (CNIDH), c'est surtout cette carence en matériels qui revenait souvent dans la doléance des détenus et des directeurs de prison. « Les prisonniers sont prêts à cultiver et labourer des champs. Mais devant l’énormité de la tâche, seule une petite parcelle est aménagée », indique-t-on.
En tout, 17.000 prisonniers au sein de 14 maisons d’arrêt seront les bénéficiaires directs de cette initiative. La moitié du budget octroyé par le ministère de la Justice part dans la nourriture pour les prisonniers. Ainsi, l’effectivité de la production dans les camps pénaux est une véritable bouffée d’air pour les caisses du département de la Justice. Les détenus pourront aussi avoir une alimentation saine et équilibrée. La production dans les champs varie en termes de nourriture et les prisonniers ne devront plus se contenter de manger uniquement du manioc. Le bon fonctionnement des camps pénaux va aussi soulager des familles qui ne sont plus obligées d’emmener des repas à leurs proches en détention.
N.R.