Publié dans Société

Appui en intrants agricoles - Redynamisation de 6 camps pénaux

Publié le dimanche, 15 octobre 2023

Un budget de plus de 280 millions d’ariary a été alloué pour l’équipement de six camps pénaux afin d’acheter des matériels agricoles. Cette mesure a été prise par l’Etat malagasy en vue d’améliorer le rendement des plantations et des champs de culture. Ainsi, des engins comme des tracteurs seront loués pour les travaux de labour. Cette somme servira également à acheter les semences de riz ou de maïs, ainsi que d’autres intrants agricoles comme les engrais.

Les six prisons concernées par cet appui financier sont celles d’Ambato-Boeny, Ihadilalana (Ambositra), Ampanihifana (Moramanga), Andilanomby (Ambatondrazaka), Andonaka (Fianarantsoa) et Mitsinjoarivo (Morondava). Ces localités ont la particularité de disposer des terrains fertiles et faciles à cultiver.

Il est à noter que lors de la Caravane des Droits de l’Homme menée cette année par la Commission nationale indépendante des Droits de l'Homme (CNIDH), c'est surtout cette carence en matériels qui revenait souvent dans la doléance des détenus et des directeurs de prison. « Les prisonniers sont prêts à cultiver et labourer des champs. Mais devant l’énormité de la tâche, seule une petite parcelle est aménagée », indique-t-on.

En tout, 17.000 prisonniers au sein de 14 maisons d’arrêt seront les bénéficiaires directs de cette initiative. La moitié du budget octroyé par le ministère de la Justice part dans la nourriture pour les prisonniers. Ainsi, l’effectivité de la production dans les camps pénaux est une véritable bouffée d’air pour les caisses du département de la Justice. Les détenus pourront aussi avoir une alimentation saine et équilibrée. La production dans les champs varie en termes de nourriture et les prisonniers ne devront plus se contenter de manger uniquement du manioc. Le bon fonctionnement des camps pénaux va aussi soulager des familles qui ne sont plus obligées d’emmener des repas à leurs proches en détention.

 

N.R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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