Publié dans Société

Inondation en ville - Une partie des canaux obstruée pas les déchets

Publié le lundi, 23 octobre 2023

Les quartiers d’Anosibe, Ampefiloha, Besarety sont submergés par les eaux de pluie depuis le week-end dernier. Et pour cause, certaines parties des canaux d’évacuation d’eau sont complètement remplies de déchets plastiques en tout genre. Les bas-quartiers sont les plus touchés par cet entassement de détritus. Les canaux n’arrivent plus à assurer leur rôle et l’eau stagne. Tout type de matières plastiques y est jeté, notamment des bouteilles d’eau, des chaussures, des seaux usés. En plus, les jacinthes d’eau fixent les déchets qui deviennent très difficiles à enlever.

« Actuellement, l’eau n’arrive plus à s’évacuer rapidement. A certains endroits, les buses sont bouchées par des déchets. Il faut ainsi un certain temps pour que l’eau disparaisse à cause de ces ralentissements », a affirmé l’un des responsables au sein du service d’assainissement de la Capitale.

Une question de mentalité

Les parties concernées par le déversement d’ordures dans les canaux se trouvent principalement dans les quartiers populaires comme Anosibe, Besarety, Isotry. Il s’agit d’une question de mentalité qui ne change pas. En effet, dans la majorité des cas, ce sont les habitants des alentours qui jettent les ordures dans les canaux d’évacuation d’eau. Les déchets en amont bloqués au niveau du quartier ne font qu’empirer la situation.

« Le chef de Fokontany et les responsables de projets ont fait des sensibilisations depuis plusieurs mois avant l’arrivée des pluies, mais rien n’y fait. Si toute la population n’agit pas dans le bon sens, le problème d’inondation continuera dans les bas-quartiers et les boxes », a déclaré l’un des habitants d’Isotry IIIG Hangar. 

Ce n’est que le début de la saison des pluies et les rues sont déjà envahies par les eaux. Pourtant, ce phénomène engendre également la dégradation rapide des rues dans la Capitale. Néanmoins, c’est aussi le moment de mettre à l’épreuve la solidité des travaux effectués sur certains axes.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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