Publié dans Société

Infanticide - La mère de la fillette jetée en prison

Publié le vendredi, 27 octobre 2023

Elle a beau inventer toute une histoire comme quoi on lui a enlevé sa fillette de 3 mois à peine. Or, elle est maintenant soupçonnée d'avoir mis fin à la vie de son bébé de façon cruelle et barbare en le jetant délibérément dans les latrines. Cela s'est produit dimanche dernier dans le foyer d'un couple de gardiens dont effectivement la concernée. Ces gardiens se sont vus confier la mission de surveiller une maison appartenant à des proches même des époux en cause.

Après l'enquête de la Gendarmerie, ayant débouché sur l'arrestation de la jeune maman, l’affaire s’est accélérée. En effet, hier après-midi, elle a été déferrée au tribunal de première instance d'Arivonimamo qui a finalement décidé de la placer sous mandat de dépôt à la maison centrale d'Arivonimamo. Devant la situation, c’est son propre mari qui porte plainte dans l’affaire, selon la Gendarmerie. Durant les premiers jours de son interrogatoire, la concernée aurait continué encore à mentir aux enquêteurs, avec cette histoire de kidnapping.

« Mais on a senti que ses explications étaient incohérentes. D’autant plus que la propriété est bien sécurisée, sans parler de la présence de grands chiens de garde, enfin de l’emplacement géographique de la maison située en arrière-plan de la grande voie, rendant ainsi impossible toute tentative pour y faire intrusion sans être repéré », déclare une source auprès de la Gendarmerie à Imerintsiatosika.

Quant au mobile qui aurait poussé cette mère de famille à faire ce geste irréfléchi que blâmable, il se trouve dans ses dires. En effet, elle se serait plaint d’être victime du machisme de son mari qu’elle accuse de la tromper avec une autre.Enfin, de sa condition qu’elle juge inhumaine. 

Pour un bref rappel des faits, la jeune maman a déclaré la disparition de sa fillette alors qu’elle s’était rendu aux toilettes, le 23 octobre dernier. Ce qui a suscité à la fois l’inquiétude et l’incrédulité des voisins des époux. Les riverains ont alors informé les gendarmes. Ce n’était donc qu’après ces quelques jours d’impasse et de suspense totale que la vérité a finalement éclaté au grand jour. 

 

 Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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