Certains passagers sont descendus des taxis-be pour continuer leur trajet en voyant que la situation n’avait pas évolué au bout de deux heures. « Il nous a fallu prendre une décision, car on avait une réunion de famille importante à rejoindre du côté de Fenoarivo. D’Anosizato, cela ne fait que quelques kilomètres. En plus, si on a de la chance, on pourrait trouver un bus du côté de Malaza. Néanmoins, il n’était pas question de prendre un taxi-bicyclette après les accidents mortels de ces derniers temps. A pied, c’était moins risqué », a confié Célin.
Pour ceux qui ont pris leur voiture pour une sortie de week-end, ils ont dû patienter jusqu’au bout. Certains ne sont arrivés à destination qu’à la tombée de la nuit.
« En tout cas, c’était une journée perdue. Le week-end a été totalement gâché. Nous, on ne pouvait pas abandonner la voiture sur la route et continuer à pied comme les autres. Nous sommes habitués à prendre la RN1. Mais cette fois-ci, c’est un record ! », dixit Hariniaina. Après ce cauchemar du samedi, la circulation est revenue à la normale, hier.
N.R.