Publié dans Société

Blocage sur la RN 1 - 27 km en 5 heures

Publié le dimanche, 29 octobre 2023

Une journée infernale. En tout cas, c’était l’avis des usagers qui ont emprunté la route nationale n° 1 reliant la Capitale et Tsiroanomandidy, samedi dernier. Le système « double voie » entre Anosizato et Ampitatafika n’a pas été appliqué. Il a fallu pas moins de 5 heures pour sortir de la ville et atteindre la Commune d’Imerintsiatosika, située juste à 27 km de la ville d’Antananarivo. Ceux qui ont voulu rejoindre le centre-ville ont également eu le même désagrément.

« Cela démontre que malgré les différentes dénonciations sur les réseaux sociaux quant au maintien du système de la double voie, celui-ci est devenu incontournable pour désengorger le flux des voitures sur cet axe. Ainsi, cela va faire taire les critiques à l’endroit des efforts réalisés par les Forces de l’ordre pour limiter les embouteillages », a indiqué un automobiliste. Du côté de la Gendarmerie, aucune information n’a été donnée sur les raisons de la suppression de ce système.

Certains passagers sont descendus des taxis-be pour continuer leur trajet en voyant que la situation n’avait pas évolué au bout de deux heures. « Il nous a fallu prendre une décision, car on avait une réunion de famille importante à rejoindre du côté de Fenoarivo. D’Anosizato, cela ne fait que quelques kilomètres. En plus, si on a de la chance, on pourrait trouver un bus du côté de Malaza. Néanmoins, il n’était pas question de prendre un taxi-bicyclette après les accidents mortels de ces derniers temps. A pied, c’était moins risqué », a confié Célin.

Pour ceux qui ont pris leur voiture pour une sortie de week-end, ils ont dû patienter jusqu’au bout. Certains ne sont arrivés à destination qu’à la tombée de la nuit. 

« En tout cas, c’était une journée perdue. Le week-end a été totalement gâché. Nous, on ne pouvait pas abandonner la voiture sur la route et continuer à pied comme les autres. Nous sommes habitués à prendre la RN1. Mais cette fois-ci, c’est un record ! », dixit Hariniaina. Après ce cauchemar du samedi, la circulation est revenue à la normale, hier. 

 

N.R.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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