Aussi invraisemblable qu'il puisse paraître, des voleurs ont réussi à dérober le coffre se trouvant dans le bureau d'un responsable d'un hôtel situé dans la zone du parc touristique à Andasibe, Moramanga.
Les faits sont survenus dans la nuit du 26 octobre dernier pendant laquelle des malfaiteurs ont réussi à s'infiltrer en catimini dans le bureau en question et faire main basse sur ce coffre contenant au moins 45, 9 millions d'ariary, deux cartes bancaires de Société Générale et Boa. C'est l'hôtel Mantadia qui fut le théâtre de ce vol.
Sitôt informée, la Gendarmerie s'est mobilisée pour traquer les malfaiteurs. Et ce fut chose faite car vers 23h, le 27 octobre même, l'un des suspects fut appréhendé. Les choses s'enchaînaient si rapidement que les investigations des gendarmes ont débouché sur une deuxième arrestation. D'après les Forces de l'ordre, l'un serait celui qui a donné la clé de ce bureau tandis qu'un autre a volé le coffre, puis s'est enfui avec, sans plus de précision.
Toujours est-il que le succès des recherches des enquêteurs de la Gendarmerie a aussi permis de récupérer une partie de la somme volée, soit 29,29 millions ariary, mais aussi des devises étrangères dont 820 euros et 1360 dollars.
Par ailleurs, les effets vestimentaires que les suspects ont acheté avec l'argent volé, ont été également récupérés. Idem pour le coffre quoique l'objet fut légèrement endommagé à la suite du forcing des voleurs afin de le fractionner.
Mais ces bandits s'avèrent comme de grands imprudents. Et c'est leur imprudence qui leur a donc coûté cher car cela a facilité le travail de la Gendarmerie pour remonter leur piste. Effectivement, c'était après ces achats que l'un des présumés voleurs s'est fait prendre. Soumis à une série de questions au niveau de la Gendarmerie, le suspect a fini par dénoncer son camarade. Le week-end dernier, ce dernier fut arrêté à son tour. Tous les deux seront bientôt présentés devant le Parquet. En outre, une partie de la somme non encore dépensée par les suspects a été déjà remise au propriétaire. L'enquête suit son cours.
Franck R.