Publié dans Société

Fête de la Toussaint - Des fleurs détruites par la grêle

Publié le lundi, 30 octobre 2023
Fête de la Toussaint - Des fleurs détruites par la grêle Crédit photo : 123RF

Une ambiance morose à Anosy et Anosibe. En cette veille de la Toussaint et de la fête des morts, peu de gens ont visité les pavillons des fleurs dans la Capitale. D'après les fleuristes, le marché est encore calme, et ce contrairement aux années précédentes où ils ne prennent plus de commande deux jours avant le 1er novembre. « Nous ne savons pas si la conjoncture actuelle est liée à cela. Les gens se concentrent encore sur la campagne électorale et d’autres manifestations. On estime que les clients viendront pour acheter des fleurs au jour-J de la fête », soutient Haja, fleuriste à Anosy. Cependant, le goût des clients a changé. Beaucoup préfèrent les fleurs rares comme les orchidées, l’anthurium, les tulipes, les fleurs artificielles à effet naturel, ainsi que les fleurs séchées conçues pour les bouquets. Mais comme à l’accoutumée, ils ne pourront pas délaisser les fleurs de cimetière comme la marguerite, le provencia et le dipladenia.
Parallèlement à cela, le prix des fleurs a subi une hausse de 10 à 45 % par rapport à l'année dernière. Cette situation est due à plusieurs facteurs. Pour les fleurs naturelles, la grêle a ravagé une grande partie de la plantation. « Les fleurs ne devraient pas être cueillies que quelques jours avant la livraison ou la vente, sinon elles se fanent rapidement. Et malheureusement, vu que l’on entame la saison d’été, les orages de grêle ont abimé des fleurs », se plaint ce fleuriste. L'incendie qui a ravagé plusieurs magasins de vente en gros de fleurs artificielles, sis à Behoririka, n'a fait qu'empirer les choses. En effet, bon nombre de commerçants travaillent avec ces grossistes dans l'approvisionnement de fleurs en vue de la fabrication des couronnes.
Contrairement aux années précédentes, l'organisation de la Toussaint, la fête des morts et celle d'Halloween est un peu morose cette année.
Anatra R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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