Publié dans Société

Fortes précipitations et aridité - Le phénomène « El Niño » à la manœuvre

Publié le lundi, 06 novembre 2023

Un dérèglement majeur de la saison attendu à Madagascar. En effet, comme dans d’autres pays, le phénomène  « El Niño » modifie tous les repères du climat chez nous. C’est lui qui va ainsi définir le temps, au moins jusqu’au premier trimestre de l’année 2024. Déjà avec les actions de l’homme sur le climat, ce phénomène va amplifier certains cas extrêmes comme la sécheresse dans certaines Régions et des inondations dans d’autres. En ce qui concerne la Grande île, une baisse du nombre de cyclones a été déjà annoncée par le service météorologique. Une pluviométrie au-dessous de la normale est en effet à craindre, surtout dans le Sud et des vagues d’inondation et de chaleur dans le Nord.

Impacts variés

Trouvant son origine dans l’océan Pacifique, El Niño ou encore « L’enfant terrible du Pacifique » est caractérisé par un réchauffement important des eaux de surface. Cela implique plusieurs conséquences selon les régions du globe.

Indépendamment de son intensité, ce phénomène crée des dérèglements au-delà du Pacifique. En Inde par exemple, la sécheresse causée par le retard de la mousson affecte la culture du riz. Ce pays a déjà pris les devants en interdisant l’exportation de ces denrées vitales dans plusieurs pays. La recrudescence du paludisme et autres maladies virales dans les pays tropicaux est aussi à craindre, incluant Madagascar à cause de la chaleur et des fortes pluies. Par ailleurs, les intoxications dues à la dégustation d’animaux marins sont plus fréquentes à cause de la prolifération des algues toxiques.

Super El Niño, fort El Niño ou El Niño modéré, c’est le débat des scientifiques actuellement. Selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), le nouvel El Niño aurait plus de 95 % de chance de se poursuivre jusqu’à la période de janvier-mars 2024. La NOAA prévoit un impact modéré sur le climat global, mais certaines agences comme Météo France avancent une puissance plus grande.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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