Impacts variés
Trouvant son origine dans l’océan Pacifique, El Niño ou encore « L’enfant terrible du Pacifique » est caractérisé par un réchauffement important des eaux de surface. Cela implique plusieurs conséquences selon les régions du globe.
Indépendamment de son intensité, ce phénomène crée des dérèglements au-delà du Pacifique. En Inde par exemple, la sécheresse causée par le retard de la mousson affecte la culture du riz. Ce pays a déjà pris les devants en interdisant l’exportation de ces denrées vitales dans plusieurs pays. La recrudescence du paludisme et autres maladies virales dans les pays tropicaux est aussi à craindre, incluant Madagascar à cause de la chaleur et des fortes pluies. Par ailleurs, les intoxications dues à la dégustation d’animaux marins sont plus fréquentes à cause de la prolifération des algues toxiques.
Super El Niño, fort El Niño ou El Niño modéré, c’est le débat des scientifiques actuellement. Selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), le nouvel El Niño aurait plus de 95 % de chance de se poursuivre jusqu’à la période de janvier-mars 2024. La NOAA prévoit un impact modéré sur le climat global, mais certaines agences comme Météo France avancent une puissance plus grande.
Nikki Razaf