Publié dans Société

Prévention des feux - Surveillance par satellite à Madagascar

Publié le mardi, 14 novembre 2023

Le ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD) utilise des satellites pour surveiller et gérer les feux, renforçant ainsi la prévention des incendies. Grâce à une collaboration étroite avec le service météorologique, il publie quotidiennement des prévisions des feux, marquant les zones à risque en rouge, jaune ou vert. Chaque jour, le MEDD procède à l’envoi de deux informations cruciales, à savoir la météo feu, anticipant les conditions du lendemain, ainsi que les emplacements des feux actifs nécessitant une intervention immédiate. En cas d'incendie forestier, une coopération avec la Direction de l'espace protégé mobilise des drones et satellites pour une réponse rapide. Des patrouilles de jour et de nuit sont effectuées pour surveiller et maîtriser les incendies. 

2023, un bilan encourageant

En septembre 2023, le bilan est positif, avec un nombre d'incendies de forêt inférieur à l'année précédente. Ceci résulte des préparatifs anticipés et des campagnes locales. Les chiffres indiquent une diminution des zones touchées, passant de 5.131.000 hectares en 2022 à 4.277.000 hectares en fin septembre 2023. En parallèle, le ministère intensifie ses efforts pour atteindre l'objectif de 75.000 hectares de reboisement en 2023, avec 78.359 hectares déjà cultivés. Un taux de survie de 75 % est atteint et des projets de plantation future sont en cours de préparation. Face aux défis de la recherche des causes des incendies, le MEDD lance un appel à la coopération avec les groupes locaux, reconnaissant la difficulté de trouver l'origine des feux. Des initiatives telles que la collaboration avec le Service de renseignement financier (SAMIFIN), la Douane et le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) témoignent des efforts déployés pour résoudre ce problème.

Manque d’agents

La gestion des forêts à Madagascar fait face à un déficit de personnel, avec un nombre limité des effectifs, ces derniers qui gèrent entre 30.000 et 60.000 hectares chacun. Ainsi, le besoin en gestionnaires forestiers demeure criant dans le pays.

Le ministère assume la responsabilité de la formation et de la mise en place du Centre national de formation de techniciens forestiers (CNFTF), sis à Angavokely. Ce centre a formé 25 techniciens forestiers lors de la première promotion et 30 lors de la deuxième.

Malgré le faible recrutement de personnel au sein du MEDD, des efforts sont déployés pour trouver des solutions budgétaires afin d'encadrer ces jeunes techniciens motivés et déterminés. Des professionnels expérimentés, formés par des programmes spécialisés, renforcent également les rangs.

La recherche actuelle vise à développer des techniques budgétaires pour soutenir ces agents forestiers en herbe, soulignant la volonté de renforcer les capacités dans ce secteur, tout cela afin d’assurer la préservation des forêts malagasy.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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