Publié dans Société

Assassinat d'une employée de la CU d’Antsirabe - La « mpanera » et son mari toujours en cavale

Publié le jeudi, 14 décembre 2023

25 jours après que le corps de Harisoa Zouzier Noelina, cette ancienne employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, assassinée de façon lâche et barbare, fut retrouvé enterré dans la cour du domicile d'une intermédiaire ou « mpanera tany », principale suspecte dans l'affaire, cette dernière reste encore introuvable. Idem pour son mari. 

En effet, cette découverte macabre de la fonctionnaire ainsi que le rebondissement qui l'a accompagné, remonte la semaine du 21 novembre dernier. A l'époque, on a parlé d'un rebondissement puisque la mère ainsi qu'une sœur de la « mpanera » fugitive furent arrêtées puis finalement placées sous mandat de dépôt pour complicité à un homicide.

Revenons à la genèse de cette triste affaire. L'employée de la CU d’Antsirabe aurait été assassinée chez cette « rabatteuse », le 12 septembre dernier. Et le crime aurait été consommé en la présence des deux proches de la concernée. A preuve, c'était dans l'enceinte de leur propriété que les gendarmes, à la suite de leur investigation, ont décelé et déterré le corps sans vie de l'ex- employée de la CU d’Antsirabe.

De son côté, la « mpanera » en cause a simplement pris la fuite, depuis le 12 septembre dernier. Entre-temps, un couple formé d'un agent de sécurité et d'une ménagère fait aussi l'objet d'un avis de recherche. 

Mais comment les choses ont-elles débouché sur cette horreur ? Tout a démarré par une affaire de transaction de terrain. D'après un renseignement, la « mpanera tany » en cause, a proposé de vendre son soi-disant terrain à l'ex-salariée de la CU d'Antsirabe. Et que cette dernière aurait déjà fait un paiement, soit à hauteur de 80 %.

Mais le 12 septembre dernier, l'affaire a brusquement basculé dans l'horreur, date à laquelle l'ex- secrétaire au sein de la CU d'Antsirabe était venue voir personnellement la rabatteuse ou « mpanera » au domicile de celle-ci. 

Ce jour macabre du 12 septembre, la victime s'y était rendue afin, semble-t-il, de finaliser les dossiers administratifs de la transaction avec la « mpanera ». Malheureusement pour la pauvre fonctionnaire dupée, le terrain promis est simplement loin d'exister. Car au lieu d'une affaire conclue, c'était la mort qui l'attendait chez cette intermédiaire qui vit avec sa mère et sa sœur.

Et là, l'ex-employée de la CU d'Antsirabe a vécu des derniers moments terribles de son existence car liés à son assassinat : on l'a étouffée jusqu'à ce que mort s'ensuive avec un sachet. D'ailleurs, le sachet en question aurait été retrouvé encore sur la victime lorsque les gendarmes l'ont exhumée dans un coin de la cour de la propriété de cette « mpanera » et les siens.

Une source a avancé que cette dernière aurait cru que la victime avait emmené une forte somme sur elle au moment où la victime était venue chez elle pour peaufiner les paperasseries. 

La disparition subite de Harisoa Zouzier Noelina depuis le 12 septembre dernier, a suscité de vives inquiétudes chez ses proches, mais aussi ses collègues à la Commune. Mais l'enquête menée par la Gendarmerie a finalement porté ses fruits. Vers mi-novembre dernier, le corps de la victime avait été finalement retrouvé, mais enterré dans la cour de la maison de cette « mpanera ».

L'ex-employée de la Commune urbaine d'Antsirabe vivait avec sa fille. Cette dernière a informé sinon donné l'alerte aux autorités locales après qu'elle eut constaté que sa mère avait disparu ce jour-là.

 

F.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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