Tout aurait démarré par une violente dispute entre les concernés qui seraient des concubins. Mais là encore, les versions des sources manquaient cruellement de précisions pour qu'on puisse tenter de comprendre si l'affaire a eu vraiment une connotation passionnelle ou tout autre. D'autant plus que la Police elle-même se trouve dans l'embarras pour se prononcer sur l'affaire : « Puisque les victimes sont mortes, il est impossible de faire une quelconque conclusion. D'autant plus que les témoins sont moins enthousiastes pour parler aussi », confie la Police. La jeune femme de ménage serait l'un de ces témoins directs. Mais trop traumatisée, elle refuse de livrer ce que Fehizoro lui aurait confiée pour expliquer son crime.
Mais résumons ce qui s'était produit vers les premières heures de la matinée du drame chez Antsa. Son compagnon l'a attaquée avec un couteau alors que la victime prenait sa douche. Cette dernière courut alors se refugier dans sa chambre et a continué à recevoir les coups jusqu'à ce que mort s'ensuive, alors qu'elle se trouvait au lit. En constatant le décès de la victime, Fehizoro a retourné l'arme du crime sur lui-même.
Cependant, des bribes glanées auprès de différentes sources ont permis de savoir que le suicidaire doublé de tueur sans vergogne qu'était Fehizoro, tout comme Antsa sa compagne, serait divorcé. Mais leur relation à eux deux semble être plus que jamais tourmentée. A un moment, ils auraient décidé de rompre. Après un an de séparation au cours de laquelle Antsa a déménagé à Ampandrana où elle loue sa maison, Fehizoro y était revenu la voir, après une mission en province, selon une source, après s'être fraîchement sorti de prison, selon une autre, cherchant ainsi à renouer avec Antsa, une semaine avant le drame. « Mais Antsa aurait décliné. Rendu furieux et jaloux par le rejet de sa compagne, Fehizoro a décidé d'utiliser les grands moyens pour régler l'affaire à sa façon : l'assassinat et le suicide », explique une autre source. Dès hier après-midi même, des proches de la défunte Antsa étaient arrivés à Ampandrana. Pour ces derniers, ce fut la consternation totale.
L’ex-employée de la Cu Antsirabe assassinée froidement
Les présumées complices en prison, les auteurs recherchés. Ceux qui sont soupçonnés directement d'avoir assassiné Harisoa Zouzier Noelina, cette ancienne employée de la Commune urbaine d'Antsirabe, le 12 septembre dernier, échapperont-ils définitivement aux autorités ? Certes, l'enquête menée par la Gendarmerie sur cette affaire n'est pas encore close. Mais il est curieux que les principaux suspects, entre autres la jeune femme « mpanera tany » ou intermédiaire ainsi qu'un couple formé d'un agent de sécurité et une femme de ménage, n'auraient pu être toujours retrouvés, à moins qu'ils ne se soient enfuis à l'extérieur. Cette dernière se nomme Dinarisoa Rakotovao (35 ans) tandis que son époux répond au nom de Narindra Arthur Andriamasiharivelo (37 ans). Tous les deux sont recherchés pour séquestration d'une personne suivie d'un assassinat.
La dernière fois où on a pu trouver les époux en cause, c'était dans le quartier de Mahazina, au lot II D 60. « Nous croyons dur comme fer de mettre la main sur les suspects car ils n'auraient pas pu sortir du territoire », déclare une source auprès de la Gendarmerie.
En attendant, la mère ainsi que la soeur de cette « mpanera » en cavale ont été écrouées pour complicité, du moins provisoirement. Les trois femmes proches sont mises en cause par le fait que c'était dans l'enceinte de leur propriété que les gendarmes ont décelé et déterré le corps sans vie de l'ex-employée de la Cu Antsirabe.
Mais retraçons brièvement les faits. Tout a démarré par une affaire de transaction de terrain. D'après un renseignement, c'est cette même « mpanera tany » en cavale, qui a proposé de vendre son soi-disant terrain à l'ex-salariée de la Cu d'Antsirabe. Et que cette dernière aurait déjà payé la rabatteuse" à 80%.
Mais le 12 septembre dernier, l'affaire a brusquement basculé dans l'horreur, date à laquelle l'ex-secrétaire au sein de la Cu d'Antsirabe était venue rencontrer personnellement l'intermédiaire chez celle-ci, le 12 septembre dernier, date à laquelle le drame s'est déroulé.
La victime s' était rendue sur place afin, semble-t-il, de finaliser les dossiers administratifs de la transaction avec la « Mpanera ». Malheureusement pour la pauvre fonctionnaire dupée, le terrain promis est simplement loin d'exister. Car au lieu d'une affaire conclue et la joie d'une perspective d'acquisition, c'était au contraire la mort qui l'attendait chez cette intermédiaire.
Pourquoi ont-ils assassiné la femme d'affaires ?
Il y a quelques semaines de cela, une femme d'affaires de 49 ans venant d'Ambositra, a été assassinée froidement lors de son passage à Toamasina. Selon les premières apparences, on est tenté de croire à un banal assaut de bandits. Cependant, la Police a démenti que la victime serait en possession d'une importante somme se chiffrant à des centaines de millions d'ariary, au moment de son agression.
Dans la deuxième hypothèse, on est amené à croire à un tout autre motif qu'une simple agression de bandits. La victime, qui fut grossiste au marché d'Anosibe dans la Capitale, s'était rendu sur place pour dédouaner une trentaine de conteneurs de PPN lui appartenant. La question qui se pose et s'impose donc est celle de tenter de savoir si l'affaire relèver ou non d'un règlement de compte.Une source a avancé que la victime se serait venue à Toamasina pour récupérer son argent auprès de ses partenaires en affaires. A preuve, la complicité du conducteur du bajaj. Ce dernier, une fois qu'ils, c'est-à-dire la victime et lui, étaient arrivés à la hauteur du parc botanique, un coin désert, aurait délibérément livré la victime à la merci des assaillants avant qu'il n'ait pris ensuite la fuite, et une fois le crime consommé.
Les 5 individus armés qui ont perpétré l'assaut se sont alors acharnés à mort sur la femme d'affaires. Depuis, le chauffeur n'aurait pas été retrouvé. Et l'enquête semble se trouver subitement dans l'impasse.
Seul élément avancé, la victime a donné l'alerte et cela a poussé les bandits à l'éliminer. La malheureuse a succombé quelques moments après son admission à l'hôpital.
Une vengeance meurtrière inexpliquée
La découverte du corps sans vie et en sang d'un homme à l'intérieur d'un 4x4 Hyundai Terracan, qui fut abandonné dans un terrain vague à Malaho, Commune d'Ampanefy, District d'Atsimondrano vers le premier trimestre 2023, a défrayé aussi la chronique.Par la suite, les enquêtes ont identifié la victime, qui répondait au nom de Sambisoa Rekamby, (29 ans), domiciliée à Tanjombato. Le ou les assassins ont volé la clef du véhicule. Depuis, les choses n'ont pu être jamais clarifiées correctement.
A l'époque, une source policière s'est contentée de dire que la victime aurait fait l'objet d'une vengeance meurtrière. Et que des suspects auraient été écroués, à titre provisoire. Admettons la thèse d'une vengeance meurtrière. Mais par qui, et pour quel motif alors ? Toute une zone d'ombre plane encore sur de nombreux points. A commencer par la personne victime elle-même. D'abord, le Terracan lui appartiendrait et qu'il faisaient du business, filière voitures d'occasion. L'inscription "A Vendre" sur le véhicule semble le justifier. Son assassinat aurait-il donc un lien ou non avec son soi-disant activité ? Une question que les enquêteurs n'ont jamais pu officiellement apporter des éléments de réponse nécessaires.
Franck R.