Publié dans Société

Octobre Rose 2023 - Des résultats au-delà des espérances

Publié le mardi, 26 décembre 2023


Prévenir c'est guérir. Dans la lutte contre le cancer du sein ou celui du col de l’utérus, le dépistage de la maladie est l’un des défis majeurs dans le traitement. En effet, plus celle-ci est décelée tôt, plus les chances de guérison sont élevées. A l'occasion de l'Octobre Rose de cette année, plus de 15.000 femmes ont fait le test sur le cancer du sein et celui du col de l'utérus. En tout, environ 20.000 personnes ont été touchées par l'événement. Cela a permis de connaître leur état de santé, mais également d'avoir une vue plus précise de la situation des cancers féminins à Madagascar.
Ainsi, Octobre Rose 2023 a été un véritable succès. Les résultats ont dépassé les prévisions initiales, en référence aux chiffres de 2022. Le dépistage a ainsi connu un engouement. « Cela s'explique d'une part par une campagne de sensibilisation réussie et d'autre part par l'élargissement des zones d'intervention », selon les explications.
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA Madagascar) a renouvelé son partenariat actif avec de la Fondation Akbaraly. Tout au long de la campagne Octobre Rose, cette organisation onusienne a offert des conseils et des services gratuits en matière de planification familiale.
Dépistage
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’opération vise à identifier les personnes dont les résultats du dépistage sont évocateurs d’un cancer ou d’un pré-cancer particulier avant que ceci ne développe des symptômes. « Lorsque des anomalies sont identifiées pendant le dépistage, des examens supplémentaires visant à établir (ou non) un diagnostic devront suivre, de même qu’une orientation vers un traitement si cela s’avère nécessaire ».
Les programmes de dépistage sont efficaces pour certains types de cancer, mais pas pour tous, et sont en général beaucoup plus complexes et gourmands en ressources que le diagnostic précoce, car ils nécessitent des équipements spéciaux et du personnel dédié.
La sélection des patients pour les programmes de dépistage est basée sur l’âge et les facteurs de risque afin d’éviter un taux de faux positifs trop important. Parmi les méthodes employées pour le dépistage du cancer du col de l’utérus figurent notamment les tests de dépistage du virus du papillome humain (PVH), le test cytologique PAP (Papanicolaou) ou frottis cervico-vaginal, l’inspection visuelle après une application d'acide acétique. Par ailleurs, on fait le dépistage du cancer du sein par mammographie dans des contextes où les systèmes de santé sont robustes ou relativement robustes.
Soutien psychologique
Il est à noter qu'en plus des tests, des accompagnements psychologiques et des recommandations de train de vie ont été aussi prodigués. Effectivement, les malades ont besoin du soutien moral de la part de leur entourage, en plus des soins dans les hôpitaux. « La famille est un atout dans le processus de guérison d'un malade. Les traitements lourds et les séances de thérapie sont douloureux et à long terme. Un soutien moral est un plus ». Dans le monde, environ 600.000 nouveaux cas de cancer de l’utérus et plus de 300.000 décès dus à cette maladie sont recensés chaque année. Il ne faut donc pas que Madagascar soit à la traine. Notre but consiste à éviter d’être parmi les pays les plus touchés par cette maladie.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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