Publié dans Société

Toamasina - Le corps d'une fillette flottait sur les Pangalanes

Publié le vendredi, 29 décembre 2023

Les tristes faits suivants étaient survenus dans les environs de l'Hôpitaly be, en milieu d'après-midi à Toamasina. C'est là que le canal des Pangalanes passe et où des enfants ont l'habitude de s'y baigner. C'est ce qui était arrivé à un groupe d'enfants dont une fillette de 2 ans, ce jour-là. Pendant un certain moment, ils se seraient amusés et batifolé tout près de ce cours d'eau, et on n'exclut pas que certains d'entre eux ont mis les pieds dans l'eau, la chaleur aidant, et ce, hors de la surveillance des adultes.

Puis, les heures passaient sans que la petite fille en question n'a pas daigné donner signe de vie. Après un moment à rechercher les traces de la portée disparue, grande fut la consternation des témoins en repérant le corps sans vie de cette fillette flottant sur l’eau du Canal. Il n'est pas à douter que la victime se serait noyée sans que personne ne l'ait vue disparaître sous l'eau.

« Loin sans doute de réaliser ce qui est arrivé à leur petite camarade, les autres gosses, qui ont à peu près le même âge, continuaient encore à jouer sur les rives du Canal », explique une source sur place.

Pour l'heure, la thèse d'une noyade a été avancée pour tenter de donner une explication à ce drame. Ce qui exclut donc toute suspiçion d' un assassinat. « D'ailleurs, les parents de la victime n'ont pas porté plainte contre qui que ce soit », continue cette source.

Et pourtant, l'on craint que les adultes concernés devront avoir leur part de responsabilité dans l'affaire. Il se trouve que la maman de la petite s'est absentée de son foyer et l'aurait confiée à sa voisine de palier, soit. Mais la garde ou la surveillance d'un nourrisson ou presque, comme cette petite fille, demande toutefois le minimum de vigilance qu'il ne fallait pas du tout minimiser.

 

F.R/T.H.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff