Publié dans Société

Mananjary - Les habitants sous les eaux lors des fêtes de fin d'année

Publié le lundi, 01 janvier 2024
Mananjary - Les habitants sous les eaux lors des fêtes de fin d'année Crédit photo : fourni

Crise humanitaire. Les habitants de plusieurs villages du sous-district de Mananjary, notamment Masindrano, Ankadirano, et Andovosira, font face à une situation critique alors que les eaux continuent de monter en raison du passage de la tempête tropicale Alvaro. Les festivités de fin d'année et du Nouvel an ont été marquées par une inondation. Les résidents ont lancé un appel, indiquant que la pluie persistante les oblige à se déplacer vers des zones plus élevées, tandis que les communications sont coupées. « La pluie ne s'arrête pas. Depuis hier matin, nous avons commencé à nous déplacer vers un endroit plus élevé. En plus de cela, les réseaux de communication sont également coupés », ont déclaré les habitants en soulignant l'état d’urgence.
Atterrissage
Selon les dernières informations météorologiques datées d’hier à 16h, Alvaro a touché terre au nord de Morombe, laissant la zone touchée par le cœur de la tempête vulnérable aux conditions cycloniques. L'atterrissage, survenu vers 19h locales, a été marqué par une houle cyclonique de 4 à 6 mètres déferlant sur les côtes voisines du point d'impact. Des précipitations importantes sont attendues sur les régions traversées par la circulation dépressionnaire, en particulier le Sud-ouest et les hautes terres centrales. Entre Manakara et Farafangana, des cumuls de pluie significatifs, pouvant atteindre localement jusqu'à 400 mm selon le CMRS de La Réunion, sont anticipés. La sortie en mer entre Mananjary - au nord et Farafangana - au sud est envisagée pour mardi soir. A cet effet, toute activité en mer est interdite entre Maintirano et Toliara, avec la bande pluvieuse associée à la tempête ayant déjà impacté les Régions de Menabe et Atsimo-Andrefana. Les autorités maritimes mettent en garde les habitants de Maintirano et Toliara, les priant de ne pas s'aventurer en mer jusqu'à l'écartement total du danger. La population est vivement encouragée à se conformer strictement aux consignes émises par les autorités locales.
Carinah M.

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Editorial

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    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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