Publié dans Société

Forte tempête tropicale Alvaro - Aucun décès, 4.543 sinistrés 

Publié le mardi, 02 janvier 2024

Le premier bilan des dégâts suite au passage de la forte tempête tropicale Alvaro est publié par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). En date du 2 janvier 2024 à 18h 30, aucune personne portée disparue ni décédée n’a été enregistrée. 

4.543 personnes sont sinistrées, soit 1.017 ménages. 401 personnes sont déplacées. Elles sont issues de 95 ménages et actuellement hébergées dans 6 sites d’hébergement communs dans la Commune urbaine de Morombe. Au total, 933 cases sont inondées dont 8 totalement détruites. 6 salles de classe sont totalement décoiffées et 2 autres partiellement détruites. Concernant l’agriculture qui est le secteur le plus touché par Alvaro, 200 hectares de rizières sont inondées. Ainsi, la montée des eaux a interrompu la circulation sur la RN 22A reliant Vangaindrano, Taolagnaro bac, Masianaka et Befasy. Les conditions demeurent perturbées tout au long du trajet de la tempête. Le vent moyen est légèrement monté à 110 km/h avec des rafales de 150 km/h près de son centre. 

Bien que l'alerte rouge ait été levée, des dangers persistent encore. L’alerte bleue, vigilance post-aléa, est en cours à Morondava, Manja, Morombe, Toliara I et II, Mahabo, Beroroha, Ankazoabo et Sakaraha. Toute sortie en mer est interdite entre Maintirano et Faux-Cap et de Faux-Cap à Mahanoro.

En rappel, Alvaro a touché terre lundi vers 20h dans le District de Morombe, Région d’Atsimo-Andrefana. D'après Niry Rajaonarivelo, climatologue, ce système a pris puissance progressivement et a traversé les deux versants de la Grande île. Néanmoins, à l'heure actuelle, il ne figure pas dans la catégorie des cyclones à risques majeurs. Sauf qu'Alvaro amasse une quantité importante de masse d'air très humide et instable accumulée dans la dépression tropicale, ce qui favorise la forte précipitation durant son passage. Madagascar est actuellement frappé par le phénomène « El Nino ».

 

Anatra R.

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    « Toute vérité n’est pas bonne à dire ». Un apophtegme ancré dans la pensée des gens. Un précepte qui traduit une forme de réflexe moralvoulant éviter le choc au sein de la communauté. Le quotidien que vous avez entre les mains ambitionne l’inverse « Toute vérité est bonne à dire ». Unemaxime révolutionnaire voulant défier l’ordre des choses. Un défi qui se propose de ramer à contre-courant de la pensée établie. A nos fidèles lecteurs d’en juger ! Avons-nous été à la hauteur de la devise ? Nos ancêtres les « Ntaolo », dans leur démarche d’esprit précautionneuse estiment que la « vérité » est insaisissable, difficile à circonscrire. Ils évitent la prétention de dire avoir de façon formelle la « vérité ». Ils préfèrent s’abstenir et ne pas l’affirmer ouvertement. C’est difficile et compliqué ! Les « Ntaolo » se cachent derrière des termes « peut-être ceci ou…

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