Publié dans Société

Mort suspecte d’un businessman - Son crâne a été littéralement aplati 

Publié le jeudi, 04 janvier 2024

Le corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années, plutôt connu, du moins pour les intimes, pour le petit business qu’il exerçait de son vivant à Analakely, avait été retrouvé au beau milieu d’une fourrée d’un terrain vague privé et jonché de jacinthes d’eau, non loin du lycée à Ankaditany- Ampitatafika. Et on ne lui a trouvé aucune pièce d'identité. Au moment du constat, la victime était couchée sur le ventre. Mais lorsqu’on l’avait retourné, un horrible constat a attendu les enquêteurs de la Gendarmerie : le crâne avait été littéralement écrasé par la roue d’une voiture. « D’ailleurs, tout le haut du corps de la victime a été également traversé par cette roue », confirme une source auprès de la Gendarmerie.

C’est là que la question se pose pour savoir s’il s’agissait d’un banal accident de la circulation associé à un délit de fuite, ou bien d’un tout autre motif tel qu’un meurtre déguisé. « L’enquête qui est en cours est justement en train de démêler l’écheveau de l’affaire. Le fait que le cadavre avait été retrouvé à quatre mètres de la voie principale amène justement à se poser la question », continue cette source. 

Pour l’heure, ce commandant d’unité de la Gendarmerie a affirmé que, les proches, dont l’épouse de la victime, n’étaient toujours pas venus le voir à la brigade à ce dessein. « La famille serait encore trop prise par les formalités des obsèques en ce moment même. L’enquête ne devra être reprise qu’une fois ces obligations familiales terminées », confie-t-elle.

Cependant, des bribes glanées auprès de différentes autres sources ont permis de savoir que le décès, et qu'elle qu'en soit la cause, devrait remonter dans la nuit du mercredi dernier. Toujours de source officieuse, celui ou ceux qui ont renversé ce piéton, auraient ensuite jeté son corps inerte à cet endroit- là. Autrement, il ne devrait pas avoir une autre raison pour expliquer qu'il avait été retrouvé à un point sis au retrait de la chaussée. "Je n'ai encore reçu le compte-rendu du médecin pour permettre de confirmer quoi que ce soit encore sur ce point", a répondu notre interlocuteur au sein de la Gendarmerie.

Malgré tout, cela n'empêche pas les Forces de l'ordre de continuer leurs investigations.

Parallèlement à cela, nul ne sait plus le sort qui devrait attendre le chauffard responsable de l'accident de la circulation survenu vers les premières heures de la matinée, le jour du Nouvel an dernier, et qui a coûté la vie à une jeune mère de famille à Anosy. Certes, la Police a affirmé que le suspect s'était rendu de son propre gré quelques moments après le drame. Mais depuis, il semble que l'affaire n'avait été plus ébruitée.

 

Franck R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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