Publié dans Société

Compensations et relocalisation des tombeaux à Toliara - Les personnes affectées attendent la reprise du processus

Publié le dimanche, 25 février 2024



Suspendus avec le projet minier, il y a quelques années. Les personnes affectées par le projet « Base Toliara » (PAPs) espèrent la reprise et la finalisation du processus pour le paiement de la compensation, ainsi que la relocalisation des tombeaux. L’annonce récente faite par l’Etat sur la relance de plusieurs projets miniers à Madagascar nourrit l’enthousiasme dans la Région d’Atsimo-Andrefana, notamment pour le groupe de travail chargée de la relocalisation ou « Resettlement working group » (RWG). Ce dernier a été créé pour représenter les propriétaires de terrains et de tombeaux touchés par l’exploitation minière de ladite compagnie. Le groupe de travail œuvre dans la médiation entre les communautés et la compagnie promotrice du projet. Il se charge entre autres du suivi des dossiers d’indemnisation et de déplacement des tombeaux, à en croire Tovonay Niriko François, représentant de cette plateforme dans la Commune rurale de Tsianisiha.
Les discussions autour de cette relocalisation et de la compensation des PAPs avaient démarré depuis 2015 avec Toliara Sands, poursuivies avec Base Toliara. « Les deux parties avaient passé des accords et elles avaient chacune honoré ses engagements. Certaines activités avaient déjà été lancées et plusieurs tombeaux étaient déjà déplacés. Mais les travaux y afférents n’ont pas été poursuivis avec la décision de suspension de ce projet », déplore notre source. Aussi, « nous espérons la reprise de ce projet, non seulement pour l’achèvement de ces travaux mais surtout pour les retombées qu’il va pouvoir générer pour nous », lance-t-il. « Nous espérons jouir des droits qui ont été convenus dans le cadre de ce projet. C’est pourquoi nous appelons toutes les parties décisionnaires à s’activer », s’exprime Victorine Pelazy, du Fokontany de Tsiafanoke à Tsianisiha. Les PAPs s’attendent à ce que le Gouvernement lève la suspension des activités liées au projet pour permettre au ministre concerné de prendre l’« Arrêté de cessibilité » afin de reprendre ledit processus pour déterminer le montant de la compensation, tout cela pour que les personnes affectées puissent toucher leurs dus...
Recueillis par P.R.



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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