Publié dans Société

Coupure d'eau à Ankatso et environs - Plus une seule goutte depuis 5 jours

Publié le mercredi, 03 avril 2024

Manifestation à Ankatso. Hier mercredi, dès 6 h, les habitants des quartiers d’Ankatso et ses environs se sont rassemblés au terminus de la ligne 119 pour exprimer leur mécontentement face à la coupure d'eau qui sévit dans leur localité. Armés de bidons jaunes vides et animés par la frustration de cinq jours sans eau courante, ils ont bravé l'aube pour se faire entendre. Quelques dizaines de personnes ont participé à cette manifestation, en brûlant quelques branches et bloquer la circulation pendant près de 45 minutes. Les manifestants ont souligné la récurrence du problème, affirmant que chaque mois, l'eau est coupée au moins quatre fois, laissant les résidents sans eau pendant plusieurs jours.

« Chaque jour, nous devons faire la queue aux bornes-fontaines car nos robinets restent désespérément secs », a déclaré un habitant, exprimant le sentiment  de frustration et d'abandon. La mobilisation de mardi dernier n'était qu'un prélude à l'action de mercredi, ayant véritablement marqué le début d'une grève orchestrée par les habitants déterminés à obtenir une solution à long terme à cette crise persistante. Les Forces de l'ordre sont intervenues vers 7 heures pour disperser pacifiquement les manifestants qui ont coopéré sans résistance. La circulation a été rapidement rétablie, mais le mécontentement des résidents reste palpable. Interrogées sur la situation, les autorités locales n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires. Cependant, les habitants affirment qu'ils ne resteront pas les bras croisés  face à cette crise et exigent des mesures immédiates pour résoudre le problème d’approvisionnement eau dans leur quartier.

Deux pompes en panne à Mandroseza 

Une perturbation majeure dans l'approvisionnement en eau secoue  Antananarivo et ses environs, suite à la défaillance de deux grandes pompes à Mandroseza. Selon les informations fournies par la société nationale d'eau et d'électricité, JIRAMA, la production actuelle d'eau ne parvient pas à atteindre les besoins, s'élevant à seulement 1000m3 par heure. Les conséquences sont ressenties dans de nombreux quartiers, tels que Fort-Duchesne, Antsahameva, Andraisoro, Ampandrianomby, Faravohitra, Alasora, Manjakaray, Ankaraobato, et Belambana où les résidents souffrent de coupure d'eau intermittente. La JIRAMA assure la population que des efforts sont en cours pour remédier à la situation. Cependant, les réparations nécessitent du temps, en raison de l'achat de matériel spécialisé. En attendant, la société déploie des camions citernes pour fournir une solution temporaire. 

 

Carinah M

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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