Publié dans Société

Décharge d’Andralanitra - Vulgarisation de la méthode de décomposition rapide 

Publié le vendredi, 05 avril 2024

Méthode de Fukuoka ou techniques d'enfouissement japonaises, respectueuses de l'environnement. La gestion des déchets est devenue un enjeu majeur pour la ville d’Antananarivo. Outre le débordement, les odeurs nauséabondes dans la décharge d’Andralanitra nuisent à la santé de la population. Afin de vulgariser cette décharge, le Gouvernement malagasy, en collaboration avec le Japon, a mis en place le projet d’amélioration du système de Gestion des déchets solides à Antananarivo (GESDA). La première étape a été le réaménagement de l'entrée vers la décharge et la donation des équipements, tandis que la composante II consiste en la vulgarisation de la décomposition des déchets. 

La méthode Fukuoka, également appelée structure de décharge semi-aérobie, accélère la décomposition des déchets en y apportant de l'air à l'intérieur. Hier, une visite a été effectuée à la décharge d'Andralanitra. 

Les chercheurs japonais, conduits par Yasushi Matsufuji, ont effectué une démonstration sur cette méthode. Connue pour son système de décharge semi-aérobie, la méthode Fukuoka a été développée conjointement par la ville et l'université de Fukuoka dans les années 1970. Cette méthode facilite l'entrée de l'air extérieur par des drains de récupération des lixiviats posés en fond de casier. La décomposition des déchets est accélérée par l'activation de micro-organismes sur le lit de déchets, ce qui inhibe l'émission de substances dangereuses telles que le méthane et stabilise la décharge afin d'éviter les effondrements. Cette méthode coûte moins cher et pourrait bien évidemment être appliquée à la décharge d’Andralanitra.

Par contre, le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Fidiniavo Ravokatra, a annoncé que ce n’est qu’une solution temporaire. Un projet de recherche de nouvelles décharges est déjà en cours. Celles-ci devront être vulgarisées pour suivre les normes, a-t-il indiqué.

En rappel, le projet va s'étendre jusqu’en 2026. Jusqu’en septembre 2024, la Commune urbaine d'Antananarivo recevra du Japon 32 camions multi-bennes, 6 camions-bennes, 1 bulldozer, 2 excavateurs, 189 bacs à ordures, 2 pick-up, 6 motos tout-terrain et un magasin d’outils de réparation et de pièces de rechange.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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