Le propriétaire de nationalité étrangère est alors monté au créneau. Pour trouver la lumière sur cet important vol, il a fallu pour ce dernier brandir la menace d'un chômage technique au personnel si le matériel n’est pas retrouvé. Entretemps, il a porté plainte pour vol auprès de la brigade de Gendarmerie à Andoharanofotsy, le 12 mars dernier. Cette dernière a aussitôt démarré une enquête. Il s'est ensuivi une succession d'arrestations. Après que la Gendarmerie a finalement bouclé son enquête, les suspects ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora, depuis le 15 mars dernier.
On peut dire que la crainte et peur de perdre leurs postes ont poussé ces employés en cause à dire finalement la vérité. « En réalité, les suspects ont été alors conduits à se dénoncer. Durant leur interrogatoire, ils ont tous fait un aveu », déclare en substance une source au niveau de ladite brigade.
Un travail à la chaîne
Les suspects ont commis leur sale coup lors d'un jour férié, selon les enquêteurs. Et il s'agissait d'une complicité associée à un travail à la chaîne. A la lumière de ces faits, c'est le gardien qui a fait introduire les voleurs dans le local.
De son côté, le magasinier, qui détient la clef, a aidé également à évacuer le matériel convoité tandis que le chauffeur a pour mission de l'acheminer vers le receleur. Enfin, le maintenancier a coupé l'électricité à l'endroit, afin que les caméras de surveillance ne puissent pas filmer la scène du déroulement du vol. Affaire à suivre.
Franck R.